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Wwoofing : et si on testait l’immersion dans une ferme en famille ?

Par Wassila Djellouli - Mise à jour le

Wwoofing en famille

Wwoofing vient de l’abréviation Wwoof qui signifie « Willing Worker on Organic Farms », comprenez « travailleur bénévole sur des fermes biologiques ». Si le concept peut à première vue effrayer, il désigne en fait un tout nouveau genre de voyage, qui privilégie l’échange humain et le contact avec la nature. Ainsi que l’hébergement chez l’habitant à moindre coût.  Contre une cotisation annuelle de l’ordre d’une vingtaine d’euros reversée à l’association Wwoof du pays concerné (elle est de 25€ en France), vous pouvez séjourner chez des familles au quatre coins du globe. Et si vous essayiez avec vos enfants ?

Le wwoofing, en quoi cela consiste exactement ?

Concrètement, vous partagez la vie d’une famille qui vous offre le gîte et le couvert en échange de 4 à 7 heures de main d’oeuvre par jour, le plus souvent en plein air. Il peut vous être demandé de faire des travaux de jardinage, de couper du bois, de cueillir des fruits, de s’occuper d’animaux…Bref vous devrez mettre la  » main à la pâte  » selon les termes définis au préalable avec l’hôte. Tout cela «sans obligation de rentabilité ou de performance ».

Anaïs, trentenaire partie wwoofer en Nouvelle-Zélande se rappelle s’être essayée à  » différentes tâches : jardinage, récolte de lavande, fabrication de savon, traite des vaches et fabrication de fromage, vaccination de mouton, vente de plantes sur des marchés, apiculture, dans des familles très différentes, certaines plutôt aisées d’autres beaucoup plus modestes « . Mais elle affirme  » qu’au delà des tâches « , elle retient surtout  » les moments de partage et de discussion avec la famille des hôtes et les autres wwoofeurs « . Une belle expérience qu’on aurait tort de ne pas partager avec ses enfants…

Des vacances en famille hors des sentiers battus

Pour les familles citadines souhaitant se reconnecter à la nature, la formule est idéale et
économique. Isabelle, qui a séjourné deux mois dans une ferme au Canada avec ses deux garçons de 6 et 9 ans, qualifie l’expérience  » d’exceptionnelle et hors du commun « . Bien sûr, les heures de travail quotidiennes laissent moins de place à l’exploration de la région que lors d’un séjour touristique classique, mais les découvertes sont nombreuses : en partageant le quotidien des habitants, on en apprend beaucoup sur les coutumes locales et on fait d’énormes progrès dans la pratique de la langue du pays. Sans compter tout le savoir-faire autour de l’agriculture biologique qui nous est transmis…

Lire aussi : Vacances d’été au Québec à la découverte du Saguenay-lac-Saint-Jean

Anaïs, qui  » a pu faire un bon tour de la Nouvelle-Zélande en allant de famille en famille  » affirme avoir  » beaucoup progressé en anglais » et « apprécié l’ambiance « , notamment les repas avec les familles et tous les autres wwoofeurs.  » C’est l’occasion de rencontrer des gens qui viennent chacun avec une histoire différente « , ajoute celle qui est conquise par cette formule de voyage.

Marie, ex-wwoofeuse en Inde, met elle en garde en affirmant que  » malgré l’avantage financier, il y a beaucoup de contraintes car il faut s’adapter aux demandes de la personne qui héberge « . Pour savoir si l’hôte choisi respecte les valeurs de partage du Wwoofing, mieux vaut éplucher les commentaires laissés par les autres Wwoofeurs sur son profil.

Des conseils pour wwoofer avec des enfants

Certains hôtes acceptent les enfants, d’autres non. Pour éviter les mauvaises surprises, il faut donc prendre le soin de bien les sélectionner et de leur poser les bonnes questions.

Isabelle, la maman wwoofeuse, conseille de choisir des fermes où « il y a également des enfants pour qu’ils puissent jouer ensemble « . Et de  » bien définir les horaires de travail avant de partir ou de s’engager, car avec des journées de travail de 8 heures, les enfants s’impatientent parfois « . En effet, lorsque les enfants sont mineurs, il ne peut pas leur être imposé de travailler. Mais encore faut-il qu’ils parviennent à occuper leurs journées pendant que leurs parents s’attèlent à la tâche ! Isabelle conseille également de  » se mettre d’accord sur le périmètre de jeu et d’action des enfants  » au sein des fermes. Doivent-ils rester auprès de leurs parents tout le temps ? Ou bien sont-ils libres de se déplacer et de jouer avec les jeux de la famille ? S’ils peuvent paraître secondaires, ces points sont aussi à soulever avant de s’engager.

Demandez ensuite à la famille quels seront exactement vos tâches et votre emploi du temps et où vous serez logés. En effet, de la yourte à la cabane, en passant par le tipi, certains hébergements proposés sont peut-être un peu trop insolites pour assurer le confort des enfants. À vous de faire votre choix parmi la liste de wwoofeurs du pays choisi ! Enfin, n’oubliez pas de prévenir les hôtes en cas d’allergies alimentaires chez un membre de la famille ou de sensibilité particulière, afin qu’ils puissent vous accueillir dans les meilleures conditions.

Wwoof France : https://wwoof.fr/fr/
Wwoofing International : https://wwoof.net

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  1. Naima
    Je rêve de faire le woolfing avec mes enfants dans un pays francophones comme la France puisque on ai francophones

  2. Je souhaite a ma famille faire Le wwoofing en France.suite a nos connaissance de la langue française.

Les commentaires sont clos.

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