Réalisé par Chris Buck, qui a offert avec les deux volets de La reine des Neiges ses plus gros succès à Disney, le film qui marque les 100 ans de la firme aux grandes oreilles conjugue un récit assez classique avec quelques twists de modernité et d’humour. Wish, Asha et la bonne étoile, au ciéma le 29 novembre 2023.
Wish, Asha et la bonne étoile : l’histoire
Asha, dix-sept ans, adorerait devenir apprentie au service du roi Manifico, l’homme qui dirige Rosas, son pays, une ile située au sud de la péninsule ibérique. Mais lors de l’entretien d’embauche qu’elle a avec lui, elle réalise que ce séduisant souverain, qui se revendique généreux et magnanime, est en fait un mégalomane qui a emprisonné les vœux de tous ses sujets dans des bulles se trouvant dans une salle secrète de son château.
Bien que ses pouvoirs lui permettent de réaliser leurs souhaits, il ne les exauce qu’au compte-gouttes une fois par mois, selon son bon vouloir, et dans la mesure où ils ne risquent pas de contrecarrer ses prérogatives de monarque. Il refuse notamment de donner corps au désir de Sabino, le grand-père adoré d’Asha, qui a cent ans et aspire avant de mourir à se produire en tant qu’artiste et marquer les générations qui viennent après lui…
Après s’être querellée avec Manifico, Asha repart vers son destin en prenant la ferme résolution de permettre à Sabino de connaitre ce bonheur auquel il tient tant. En chemin, elle est si désespérée, qu’elle s’adresse au ciel et lui demande de l’aider. Au terme d’un phénomène de rayonnement intense, une boule lumineuse tombe du firmament. Malicieuse et magique, cette créature va donner à Asha la motivation et l’énergie pour aller jusqu’au bout de sa quête
A partir de quel âge ?
Wish, Asha et la bonne étoile de Disney pourra être vu dès 6-7 ans.
L’avis de MAFAMILLEZEN
Avec Wish, Asha et la bonne étoile, Disney fait du Disney pur jus, tant au niveau de la trame qu’en matière de graphisme (qui nous rappelle ici un peu celui de Moana). Si vous cherchez quelque chose de furieusement décalé ou de très surprenant, ce n’est pas forcément le film à aller voir.
Mais si la forme obéit à une sorte d’académisme, ce n’est pas pour autant qu’on ne trouve pas au cœur de ce long-métrage des ingrédients originaux. On n’y cède pas par exemple à la tentation de coller systématiquement un amoureux à l’héroïne et de conclure l’intrigue sur la concrétisation de leur love-story. Si on retrouve bien à la fin le fameux « ils vécurent heureux », ce n’est pas parce qu’Asha a rencontré un charmant compagnon et eu avec lui une ribambelle de bambins !
Mais il y a de la richesse et de la recherche aussi du côté des personnages du film. Asha n’est pas une princesse comme Disney en a imaginé tellement; simplement une jeune fille normale, qui va s’avérer avoir un courage hors du commun. En tant que méchant, Manifico est également intéressant, car il n’abat pas ses cartes tout de suite. Celui que l’on perçoit au départ sous des dehors très attirants, va littéralement vriller et s’enfoncer dans la cruauté au fur et à mesure que l’on avance dans cet opus. A l’inverse de ce protagoniste que tous les spectateurs et spectatrices, petits ou grands, vont adorer détester, il est impossible de ne pas succomber à la mignonnerie de la bonne étoile, qui avec ses facéties et ses drôles d’expressions, est loin d’être un astre inerte. Et à celle du chevreau en pyjama Valentino, doublé en français par Gérard Darmon. Malgré sa poltronnerie et sa maladresse, celui-ci n’envisage pas de quitter Asha d’un sabot !
On apprécie enfin l’évolution de la reine Amaya, femme de Manifico, qui va accepter progressivement de s’émanciper de son époux devenu toxique, voire maléfique…
Enfin, on peut imaginer que le vieux Sabino, qui a soufflé ses cent bougies, comme l’entreprise Walt Disney, est un clin d’œil des scénaristes à son créateur éponyme qui disait « If you can dream it, you can do it » (« Si tu peux le rêver, tu peux le faire » ) et avait l’ambition de laisser un héritage à tous les enfants du monde qui lui survivrait après sa disparition…
Wish : Asha et la bonne étoile (Disney)
Réalisé par : Chris Buck et Fawn Veerasunthorm
Avec les voix françaises de : Lambert Wilson, Isabelle Adjani et Gérard Darmon
Genre : Animation
Durée :1h35
Sortie au cinéma : le 29 novembre 2023
Dès 6 ans
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