Le jeu vidéo PC, Mac, Nintendo, Sega, PlayStation, Game Boy… Pour nous, qui sommes de « l’âge de pierre, » tous ces noms sont barbares. Que faire de toutes ces mises en garde contre ces jeux violents, sanguinaires et sans merci ? Comment adapter notre rôle de parents dans cette orgie électronique où nos rejetons ne semblent jamais être lassés ? Faisons le tri.
Les jeux éducatifs
Mais là encore, il faut doser et c’est à nous les parents de savoir qu’une heure de cette activité est largement suffisante. Jusqu’à l’âge de 8 ans, vous pouvez offrir des jeux, à la fois d’aventure et éducatifs pour élargir sa façon de penser. Mais après cet âge, demandez plutôt aux copains de vos enfants qui connaissent eux-mêmes les nouveautés et les bonnes.
Les jeux de stratégie
Les décharges d’adrénaline que son cerveau reçoit à chaque fois qu’il gagne le met en manque quand c’est fini ! Jusqu’à 11 ans, les enfants arrivent à s’auto-limiter car la fatigue leur montre le chemin de leur lit. Ça se gate après et nous avons, nous les parents, un rôle de censeur pour envoyer nos chérubins dormir.
Un enfant qui joue va toujours bien, mais rester scotché à l’écran longtemps et tous les jours, c’est trop ! Les limites doivent alors poindre leur nez et à vous de proposer des activités en dehors de la maison. Parlez avec lui de l’équilibre du corps qui doit aussi avoir envie d’air frais et d’échange en famille et amis.
Jeux de simulation
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Jeux d’action
Mais si Zelda le passionne et qu’il vous montre ses dernières prouesses pour sauter les obstacles, écoutez-le, même si vous ne comprenez rien. C’est son monde, à lui, à respecter.
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Jeux de rôles
A partir d’un CD-Rom, on se connecte à Internet pour se retrouver dans un » métamonde »… bon ! Vous êtes le héros de votre propre histoire avec une mission à réussir. Mankind est le modèle du genre.
Pour certains enfants qui ont du mal à communiquer, ce n’est franchement pas favorable. Certains psy vous le diront, l’enfant, alors, confond la réalité virtuelle et sa réalité tout court. C’est dangereux.
Alors, si possible, essayez ces jeux avec vos enfants, qui donnent l’occasion d’échanger votre ressenti et le sien et de découvrir que ce n’est qu’un jeu.
En conclusion
Électroniques ou pas, les jeux font partie de l’éducation de vos enfants et de la maison. Ils sont, pour certains, intéressants à fréquenter, d’autres à éviter. Le principal est de garder le contact avec votre enfant pour connaître son monde et ne pas le laisser seul, face à ces nouveaux espaces qui peuvent le déstabiliser.
Alors informez- vous, parlez- en avec lui et prenez votre rôle de parent protecteur a cœur.
Pour en savoir plus:
Bien choisir son jeu vidéo, ça ne s’improvise pas !
Le site www.jeuxvideoinfoparents.fr créé par l’association e-Enfance, recense près de 700 jeux afin d’aider les parents à s’y retrouver parmi les titres disponibles.Comment savoir si le jeu choisi correspond bien à l’âge de l’enfant ?
Il suffit de regarder le petit pictogramme PEGI (Pan European Game Information) présent sur la boîte.
Pour en savoir plus, consultez le site www.pegi.info/frA lire :
[amazon-product text= »Lenfant au risque du virtuel » type= »text »]2100500503[/amazon-product], par Serge Tisseron, Michael Stora, Sylvain Missonier, chez Dunod.
[amazon-product text= »Lâche un peu ton ordinateur ! : Comment mettre des limites ? » type= »text »]2226169083[/amazon-product], par Béatrice Copper Royer et Catherine Firmin-Didot, chez Albin Michel.
[amazon-product text= »Télé et jeux vidéo : Un bon dosage pour un bon usage » type= »text »]2092785346[/amazon-product], par Madeleine Deny et Michael Stora, chez Nathan.
[amazon-product text= »Enfants et adolescents face au numérique : Comment les protéger et les éduquer » type= »text »]2738125085[/amazon-product]r, par Jean-Charles Nayebi, chez Odile Jacob.
[amazon-product text= »Les écrans et nos enfants : Plaisir ou dépendance ? » type= »text »]2843192366[/amazon-product], par M.F. Le Heuzey et S. Bahadori, aux Editions J.Lyon
Martine Valton-Jouffroy, psychothérapeute gestaltiste, Bruxelles.
Diplômée du Centre d’intervention gestaltiste de Montréal, Martine a suivi ses études de psychothérapie clinique en 1995 et a elle-même suivi une thérapie de 5 ans avec des psychothérapeutes d’orientation gestaltiste, à Montréal. Cette orientation lui correspond, car elle aide les personnes dans l’ici et maintenant. Elle a accompagné des personnes en fin de vie et des familles touchées par des maladies génétiques ou le SIDA. Elle a, aujourd’hui, une pratique privée de psychothérapie gestaltiste, et de coach parental. Elle a un site Internet sur lequel elle explique davantage ses services, dont le coaching par téléphone ou par courriel moyennant des frais. Pour la joindre : martine@taktic.eu
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nous les choisissons ensemble avec les enfants,et cela se passe trés bien