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Transformers : le commencement, des sentiments sous le capot

Par Bénédicte Flye Sainte Marie - Mise à jour le

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Plus subtil que les films en prises de vue réelles réalisés par Michael Bay, Transformers : le commencement, le préquel d’animation de Josh Cooley, nous ramène dans le passé, à l’époque où les deux ennemis jurés de la saga Transformers, Optimus Prime et Megatron, étaient comme des frères, avant que ne s’enclenchent les terribles guerres entre les Autobots et les Decepticons. Au cinéma le 23 octobre.

Transformers : le commencement : l’histoire

Il y a des milliards d’années, dans les limbes souterrains de Cybetron, Orion Pax , le futur Optimus Prime, un jeune robot rouge employé dans les mines, se met en tête de dénicher dans les archives secrètes de son monde une carte qui lui indiquerait où est la Matrice du Commandement. Cet objet sphérique qui a donné leur aura aux Primes, ses ancêtres, offrirait à son peuple l’opportunité de renouer avec sa gloire d’autrefois et à lui, de s’élever au-dessus de sa condition d’ouvrier. Mais Orion Pax n’a pas sollicité d’autorisation pour effectuer ces recherches, et il est poursuivi par les services de sécurité.

Finalement rejoint par son ami D-16, qui deviendra plus tard l’odieux Mégatron, il embarque en toute illégalité ce dernier dans le course des Iacon 5000, qu’ils perdent finalement malgré leurs belles performances. Alors qu’ils s’attendaient à subir ses foudres, ils sont finalement félicités par leur leader, Sentinel, qui les remercie d’avoir distrait le public.

Mais Orion Pax et D-16 sont tout même sanctionnés et condamnés à aller évoluer au niveau -50 de Cybertron. Là, ils font plusieurs rencontres, celle de l’irrésistible B-127 ( qui sera dans le futur Bumblebee), qui fait le même job qu’eux et souffre de sa solitude. Et d’Elita-1, la responsable hiérarchique d’Orion Pax, qui a subi une rétrogradation à cause de lui et de son indiscipline.

Ce quatuor nouvellement constitué va rapidement découvrir que Sentinel n’est pas l’homme irréprochable et magnanime qu’il prétend être, puisqu’il a cédé leur planète à une puissance rivale et continue à vendre à cette dernière l’Energon, la source d’énergie que leur travail de forçat permet d’extraire.

A partir de quel âge ?

Cette version film d’animation, Transformers : le commencement, pourra être vue par des enfants dès 7-8 ans.

L’avis de MAFAMILLEZEN 

Quand on n’est ni adepte de science-fiction, ni fine connaisseuse de la célèbre franchise de jouets Hasbro, Transformers, le commencement n’est pas forcément le type de film que l’on se prépare à aller regarder avec plaisir avec ses enfants. Et pourtant, celui-ci est plutôt surprenant dans ce registre. Passés les premiers moments du film, où on assiste notamment à une épreuve de vitesse très musclée, et qui fait un peu craindre que le reste soit aussi testostéroné, on découvre qu’il y a du cœur dans ce scénario, même si sa trame et ses rebondissements ne sont pas à proprement parler révolutionnaires.

Ce qui est d’abord intéressant dans ce long-métrage d’animation, c’est de voir comment se dessinent les itinéraires d’Orion Pax et de B-16. A partir d’un même point de départ – la colère envers Sentinel qui leur a caché sa vraie nature et les a trahis-, les deux personnages vont prendre des directions opposées, l’un vers le bien commun ou l’autre vers le mal, la folie et les extrêmes du pouvoir. C’est une piste de réflexion intéressante, qui fera peut-être cogiter certains jeunes (et moins jeunes) spectateurs de ce film.

Une esquisse d’allégorie sociale – qu’on ne s’attendait pas vraiment à trouver dans ce type de blockbuster-, transparait dans ce récit au cœur duquel les quatre protagonistes, asservis par leur chef qui les a volontairement privés de leur T-cog, ce rouage qui rendrait possible leur transformation, et qui sont exploités sans vergogne pour servir les intérêts d’un peuple rival de Cybertron, vont se rebeller. Il y a un peu de lutte des classes dans ce Transformers !

Quant aux personnages, ils sont mieux définis que ce à quoi on aurait pu s’attendre. On aime tout particulièrement B-127 « Badassatron », qui nous séduit par son humour et ses vaines tentatives de jouer les super-héros virils. C’est le parfait trublion pour venir alléger cette fresque faite de combats et de compromissions.

Enfin, le graphisme, façon jeu de vidéo amélioré, est « nerveux » et soigné, sans trop de caricature là aussi.

En bref, celles et ceux qui n’étaient pas fans des Transformers en entrant dans la salle, ou qui ont pu en être dégoutés par les précédents opus de la saga, pourraient l’être davantage en sortant !

Transformers : le commencement
Réalisé par :
Josh Cooley
Avec les voix françaises de :
Adrien Antoine, Audrey Fleurot et Philippe Lacheau
Genre :
Action, Animation
Durée :
1h30
Sortie au cinéma :
le 23 octobre 2024

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