Neuf ans après Toy Story 3, le nouveau volet de la célèbre franchise d’animation voit enfin le jour et conjugue avec brio tous les codes qui ont fait son succès. Toy Story 4, à voir au cinéma à partir du 26 juin.
Toy Story 4 : l’histoire
Certes, depuis le départ d’Andy pour l’université, Woody le cowboy a retrouvé, avec l’adorable Bonnie, une partenaire avec qui s’amuser et sur qui veiller. Mais depuis quelques temps, il a de plus en plus tendance à être relégué au fond du placard par la petite fille qui lui préfère d’autres figurines et personnages. Tout change lorsque Bonnie effectue sa journée d’adaptation en maternelle. Désespérée à l’idée de devoir passer ses journées loin de ses parents, la petite fille va retrouver sa joie de vivre grâce à Fourchette, le bonhomme qu’elle a fabriqué lors de ce passage à l’école. Il va devenir un véritable doudou pour elle.
Le problème est que ce drôle d’olibrius un peu tordu, aux bras en bouts de ficelle, n’a pas envie de devenir un jouet. Il veut rester un déchet et n’aspire qu’à une seule chose, rejoindre le fond de la poubelle, qui a toujours été son habitat naturel et son paradis. Woody va alors se donner pour mission de « l’éduquer » et de lui expliquer combien son rôle est valorisant et important aux yeux et dans le cœur de Bonnie.
Le départ en vacances de la demoiselle et de sa famille, qui profitent de la dernière semaine avant la rentrée, va sonner le début d’aventures très agitées. Toute la petite bande d’amis de Toy Story, de Buzz L’éclair à Jessie en passant par Rex, Monsieur et Madame Patate et évidemment Woody, va tenter d’empêcher Fourchette, qui a plus de dents que de cerveau, de faire n’importe quoi et tomber aux mains d’ennemis. Ils seront aidés par d’anciennes connaissances qu’ils croiseront sur le chemin, notamment Bo La Bergère, une sublime créature qui ne laisse pas notre shérif de plastique franchement indifférent. Et par des amis rencontrés sur place, tel Duke Caboom, l’hilarant biker à l’accent québécois.
A partir de quel âge ?
5 ans car le récit est facile à suivre. Mais ce n’est pas pour autant qu’il n’intéressera pas les parents car Toy Story 4 offre une vraie réflexion sur les virages qu’il faut parfois prendre dans son parcours personnel…
L’avis de MAFAMILLEZEN
Ce quatrième opus était attendu au tournant. De nombreux amateurs des trois long-métrages qui l’avaient précédé pensaient en effet que la boucle narrative avait été bouclée avec Toy Story 3. Mais dès ses prémices, on comprend que ce Toy Story 4 n’a rien du « film de trop ». Visuellement, c’est comme d’habitude impeccable.
Quant au scénario, s’il n’est pas à se rouler par terre d’originalité, il est bien mené et on ne s’ennuie pas du tout. Et on apprécie beaucoup la manière subtile dont est amené et exploré le dilemme existentiel de Woody : maintenant qu’il a perdu l’essentiel de son utilité, doit-il conserver le confort d’une existence qu’il a toujours connue et rester auprès de « son » enfant, ou peut-il s’autoriser à vivre uniquement pour lui-même ? Son affection pour Bonnie doit-elle toujours primer sur les autres sentiments qu’il éprouve, même sur l’amour qui lui tend les bras ? Faut-il qu’il prenne des risques et ose aller vers l’inconnu ? Beaucoup d’entre nous seront sensibles à ces questionnements.
Le casting de doubleurs-stars est aussi réussi : Bo la Bergère qu’accompagne toujours son étrange mouton à trois têtes prend une dimension plus féministe et de la densité grâce à la voix à la fois sensuelle et énergique d’Audrey Fleurot. Et s’ils n’ont pas une partition très fournie, les trublions Jamel Debouzze et Franck Gastambide font le job dans la peau de Ducky et Bunny, les peluches un peu fripées et mythomanes de la fête foraine. On n’oublie pas la chanteuse Angèle, icone des ados, qui fait des débuts réussis en Gabby Gabby, une poupée – un peu angoissante- qui souffre de n’avoir jamais été « l’élue ».
L’épilogue, qu’on ne spoilera pas, est émouvant, et on peut considérer qu’il met cette fois-ci un joli point final à la saga.
L’avis de nos familles testeuses
Si le film fait l’unanimité, quel que soit l’âge (les ados ne sont pas en reste, même s’ils l’avouent parfois du bout de la langue), certains sont tout de même un peu déstabilisés, voire déçus de ne pas retrouver tous les personnages « historiques » en vedette. Mais la patte Pixar, l’esthétisme du film, les dialogue ciselés et l’humour mêlé à l’émotion séduisent toujours petits et grands.
L’avis de Sandra S., qui a vu le film avec ses enfants de 6, 8 et 14 ans
Neuf ans après le numéro 3 (notre attente était grande), les jouets vivent désormais avec Bonnie qui s’apprête à entrer en maternelle. Andy n’est plus le jouet préféré mais est toujours dévoué à son enfant. Lorsque Bonnie fabrique son propre jouet à partir d’une fourchette en plastique, Andy devient le protecteur de cette “cuichette” et fera tout son possible pour la protéger et lui apprendre à devenir le jouet d’un enfant.
Toy Story 4 nous montre que l’univers des jouets peut exister sans le duo Andy-Buzz : Andy n’est plus le jouet préféré et joue le rôle du grand frère initiateur, et si Buzz est omniprésent, il tient une place secondaire.
En revanche, le film fait la part belle aux filles : exit la bergère douce et coquette, nous découvrons une Bo combattante et meneuse.
Les nouveaux personnages sont hilarants : les peluches de fête foraine sont vilaines à souhait et attachantes en même temps. Et Duke Caboom m’a particulièrement plu : l’accent canadien fait rire de bout en bout et je n’étais apparemment pas la seule dans le public!
Les dialogues sont drôles et souvent incisifs. C’est toujours une magie de précision de réussir à faire rire les enfants et les adultes aux mêmes moments ! J’aurais parfaitement pu aller voir ce film sans les enfants !
Le public de Toy Story 4 est large : il plaira aux adultes et aux enfants dès 4 ans et sans limite. Mon fils de 14 ans l’a trouvé « trop bien » et pour cet ado qui a des goûts de plus en plus restreints c’est un exploit ! Mes filles de 6 et 8 ans étaient conquises. Nous avons passé le weekend à répéter des phrases cultes et j’ai dû m’engager à les amener voir le film à sa sortie (oui encore).
Evidemment elles avaient envie des jouets du film mais ce qui est plutôt positif c’est que nous pourrons fabriquer nous-mêmes une cuichette FORKY !!!
L’avis de Stéphanie D., qui a vu le film avec ses enfants de 4, 7, 12 et 14 ans
L’avis d’Axel (4 ans) : J’ai adoré Toy Story 4, il est rigolo, j’ai beaucoup rigolé, mais j’ai eu peur quand la fourchette a crié.
L’avis d’Oscar (7 ans) : J’ai trouvé Toy Story très drôle mais j’ai eu peur aussi à certain moment. Il est trop bien, on va l’acheter en DVD aussi.
L’avis de Lou-Anne (12 ans) : Le film est bien, il est drôle.
L’avis de Mattéo (14 ans) : C’est le Toys Story de trop, mais il reste pas mal.
L’avis de la Maman : Ce Toy Story est très différent des autres. Les personnages principaux Buzz, Mr et Mme Patate, Jessie, Pile-Poil et tous les amis présents depuis le début sont là, mais sont mis à l’écart par des nouveaux personnages, principalement la Fourchette. Pour les fans de l’équipe Woody, Buzz et Compagnie, le changement est à prévoir dans cet opus. Le film est très bien fait, on reconnait la patte de Pixar, il y a beaucoup d’humour, de moments sensibles (j’ai failli verser ma petite larme), de surprise qui nous font sursauter.
Pour conclure, encore un super film signé Pixar. Toys Story 4 permet de passer un très bon moment en famille, avec beaucoup de rire, de petits cris de surprise et d’émotion.
Toy Story 4
Réalisé par : Josh Cooley
Avec les voix françaises de : Audrey Fleurot, Pierre Niney et Jamel Debouzze
Genre : animation
Durée : 1h40
Sortie au cinéma : 26 juin 2019
Sortie en vidéo : 30 octobre 2019 – Commander
A partir de 4 ans
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