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Des baskets éco-responsables pour marcher avec style et conscience : notre banc d’essai

Par Ludovic Bischoff - Mise à jour le

On les a tous aux pieds. Pour aller travailler autant que pour se balader le week-end. Pour danser, faire du vélo, du shopping ou sortir le chien… Les sneakers, nouveau nom des baskets ou des tennis d’autrefois, font partie de notre dressing et s’imposent au quotidien. Mais au-delà des grands noms comme Nike, Adidas ou Converse, on trouve aussi de jeunes marques qui proposent des chaussures plus éco-responsables. Fabriquées en France ou en Europe, avec des matières premières recyclées ou innovantes, on vous présente ces nouvelles marques qui veulent préserver la planète tout en nous faisant marcher avec style ! A vous offrir, ou à offrir à votre ado ?

Zéta des sneakers en matière recyclées 100% européens

Zéta est l’une des marques de sneakers éco-responsables qui a le vent en poupe. Créée en 2020 par Laure Babin, la petite marque française ne cesse de grossir au point d’ouvrir son capital à quelques investisseurs privés et au grand public, via une opération de crowdfunding qui a pour objectif de lui permettre de continuer son développement. Basée à Bordeaux, où elle dispose d’un showroom, l’enseigne fait fabriquer ses chaussures au Portugal. Elle a banni l’expédition par avion vers ses revendeurs et explore des méthodes alternatives d’acheminement, comme le voilier-cargo pour le marché nord-américain et le train pour l’Asie. Et ses matières premières sont 100% européennes (venant d’Italie, du Portugal et de France)

Zèta propose des sneakers fabriquées à partir de matières surprenantes comme le raisin, le maïs, l’olive, combinant innovation et impact environnemental réduit. Et même le café via une collaboration étonnante avec Nespresso pour le recyclage de ses capsules. Depuis ses débuts, la marque a déjà recyclé plus de 135 000 tonnes de déchets, tout en réduisant l’impact carbone de ses produits. Par exemple, la production d’une paire de Zèta génère environ 6 kg de CO2, soit trois fois moins qu’une paire classique, qui en émet généralement 17 kg.

Le concept Zéta repose sur une idée simple : chaque paire est fabriquée en circuit court, avec des matériaux recyclés et vendue en toute transparence puisque sur le site web de Zéta, le client à accès au détail du prix de chaque chaussure. Par exemple, on découvre que pour un modèle Bêta facturé 155 euros : le coût de la matière première s’élève à 19,90 euros, la confection à 21,50 euros, le transport 10,60 euros, la logistique 6,90 euros, la TVA 25,80 euros. Et qu’il reste donc en marge brute pour Zéta de 70,30 euros. Soit un coefficient compris entre 2 et 3, là où la majorité des grandes marques appliquent une marge avec un coefficient de 10 (et avec des conditions de travail des ouvriers, en Asie, bien moins vertueuses…).

Nous avons testé le sneaker Bêta de Zéta, notre avis

Parmi les quatre modèles de Zéta aujourd’hui proposés, nous avons testé un Bêta qui est conçu avec du maïs recyclé. Pour les modèles Oléa il s’agit d’olives, pour les modèles Alpha on utilise du raisin et pour les Moka, c’est du café Nespresso qui est recyclé. La colle utilisée est, elle, vegan. On peut donc choisir sa matière préférée ou se laisser porter par le design des sneakers, qui sont assez proches les uns des autres.

A la prise en main de notre modèle, la matière première principale, le maïs, ressemble vraiment à du cuir. Une fois au pied, personne ne peut imaginer qu’il ne s’agit pas de « vrai » cuir présenté en deux textures : lisse et façon daim. La présentation générale est vraiment qualitative. On aime beaucoup aussi la finition « bouclette » à l’intérieur qui s’avère très confortable à l’usage. Le chaussant est lui aussi très confortable et la semelle épaisse semble prête à résister à de longues marches… La qualité globale de cette chaussure est vraiment très bonne.

Le design est assez passe-partout pour plaire au plus grand nombre. On peut choisir la couleur des empiècements parmi une gamme assez large.

Bref, ces Zéta vendus 155 euros proposent un très bon rapport qualité/design/prix et devraient séduire ceux pour qui il est important de porter des chaussures qui recyclent plutôt qu’exploitent de nouvelles ressources naturelles…

Ou acheter les sneakers Zéta : www.zeta-shoes.com

OTA, les sneakers qui recyclent les pneus !

L’élément crucial dans une paire de baskets que l’on va utiliser au quotidien, c’est la semelle. C’est elle qui va s’user en premier. Avec une paire de sneakers OTA, pas trop de soucis à se faire de ce côté là puisque la semelle est faite avec… des pneus recyclés ! Autant dire que l’on utilise là l’un des matériaux les plus résistants possible. Bref, vous ne devrez pas arriver à bout de votre semelle avant un bon bout de temps ! Le recyclage de pneus usagers dans lesquels sont taillées ces semelles constitue l’argument « écolo » numéro 1 de la marque, qui affirme qu’un pneu recyclé donne vie aux semelles de trois paires de chaussures. Des semelles pour lesquelles des tests d’abrasion réalisés par un laboratoire mandaté par OTA ont montré qu’elles sont 20% à 60% moins abrasives que les semelles d’autres chaussures, y compris les chaussures de l’armée.

Côté résistance, donc, les sneakers OTA ont tout bon. Mais les chaussures de cette jeune marque française qui fait travailler un atelier au Portugal, sont aussi constituées de coton recyclé, de caoutchouc recyclé et de plastique recyclé provenant des océans. Bref, il n’y a rien de neuf dans ces sneakers qui ont pourtant un look hyper frais ! Côté respect de l’environnement, on valide cette démarche qui cherche avant tout à recycler des matières premières pour leur donner une seconde vie…

Nous avons testé le sneaker OTA Sansaho, notre avis

La touche originale de cette chaussure sportswear, c’est la semelle noire, réalisée en pneu recyclé, qui est hyper graphique et distinctive. C’est à cela que les fans de la marque se reconnaissent entre eux car pour le reste du design, on est sur du classique, un peu passe-partout, mais sans aucune faute de goût.

On aime bien le clin d’œil qui consiste à inscrire sur l’arrière de la chaussure des chiffres et des lettres qui correspondent à… des coordonnées GPS ! OTA signifiant « on the asphalt », la marque souhaite appeler ses clients à partir explorer le vaste monde inconnu. Bien vu !

Les matériaux sont très qualitatifs et le rendu fait sérieux, rendant la chaussure un peu lourde et rigide à l’usage, mais c’est sans doute le prix à payer pour une basket que l’on va garder longtemps. La marque taille un peu petit, donc si vous êtes entre deux pointures, choisissez la pointure supérieure.

Côté prix, comptez 165 euros pour une paire d’OTA, un tarif dans la norme de chaussures de sport de cette qualité. Bref, voilà des sneakers que l’on sent taillés pour l’aventure et qui devraient vous accompagner sur la route pour longtemps !

Ou acheter les sneakers OTA : https://ota-paris.com

Piola les sneakers qui aident les paysans péruviens

Piola est une marque française qui fabrique ses sneakers au Portugal. Jusque-là, rien de bien nouveau, ce pays étant pourvoyeur de nombre des chaussures qui sont encore produites en Europe. La particularité de Piola, c’est qu’elle s’approvisionne en caoutchouc sauvage directement à la source, en plein cœur de la forêt amazonienne péruvienne. C’est dans la région Madre de Dios que les « shiringueros », les saigneurs d’hévéas, récoltent le latex en prélevant la sève présente dans le tronc des arbres. Ces producteurs disposent d’un droit d’exploitation, accordé par l’Etat, ce qui leur permet de protéger leur environnement et une partie de leur source de revenus.

En achetant le caoutchouc 5 fois le prix du marché local, Piola contribue à la valorisation de leur savoir faire, de leur qualité de vie et de travail, tout en limitant la déforestation. En plus de payer le caoutchouc plus cher, Piola s’engage à reverser aux shiringueros 2 euros pour chaque paire vendue. Ces fonds permettent d’améliorer la qualité de vie et de travail de ces producteurs.

Voilà pour l’engagement environnemental de cette marque. Mais ce n’est pas tout, car Piola accorde 15% de remise sur l’achat d’une paire de baskets si vous rapportez vos anciennes chaussures dans un point de collecte pour recyclage.

 

Nous avons testé le modèle Inti de Piola, notre avis

La gamme de sneakers Piola est plus vaste que celle d’autres marques testées dans ce dossier. Des modèles de chaussures hommes et femmes qui explorent des looks très différents. Donc, chacun devrait trouver chaussure à son pied !

Nous avons testé le modèle Inti qui est un sneaker blanc dans la tendance actuelle. La qualité de montage est évidente. Les matériaux utilisés sont conformes aux engagements environnementaux de la marque : semelle en caoutchouc sauvage d’Amazonie (35%), caoutchouc recyclé (40%) et caoutchouc naturel. Du cuir certifié Reach, un label européen qui contrôle l’utilisation de substances chimiques dans l’industrie.

Le look est sympa, notre modèle comporte des empiècements fluo et un tissu respirant sur le coup de pied. Mais c’est à l’usage que cette basket Piola séduit par son très bon confort. A peine enfilée, on est comme dans des pantoufles ! Et l’épaisse semelle assure un confort de marche au quotidien.

Le prix de vente est un peu élevé puisqu’il faut compter 198 euros, mais il y a régulièrement des promotions en ligne. Et pour le confort vraiment excellent assuré par ce modèle, ce tarif est justifié.

Où acheter les sneakers Piola : www.piola.fr/fr/

Lire aussi : Comment choisir un jean homme ?

Forest 1, les runnings Faguo recyclés, vegan et français !

Faguo est une marque créée en 2008 par deux jeunes étudiants français, aujourd’hui basée à Nantes, qui produit des chaussures, mais aussi des vêtements et de la maroquinerie avec une vision éco-responsable, en privilégiant le recyclage des matières premières, et en s’engageant à planter un arbre pour tout achat d’une paire de baskets. La marque revendique d’être l’un des précurseurs en France de la « fair fashion », et assure avoir déjà planté plus de 3 millions d’arbres pour compenser les émissions de CO2 résultant de la production de ses produits. Labellisée « entreprise à mission » B Corp TM, Faguo revendique aussi une transparence maximale pour ses clients soucieux de s’habiller en minimisant leur impact sur les ressources naturelles.

En 2023, Faguo passe un cap en proposant des baskets assemblées en France, alors que ses autres produits proviennent jusqu’à présent d’usines disséminées à travers la planète (ce qui est inévitable aujourd’hui si l’on veut produire en quantité des chaussures pouvant être vendues à des prix raisonnables…). Cette basket éco-responsable et made in France, c’est la Forest 1, qui est composée de polyester recyclé, sans aucun cuir, et donc labellisée vegan par l’association Peta, connue pour son radicalisme en matière d’utilisation de matière ne provenant pas d’animaux. Et ces runnings lifestyle Fago sont produites dans un atelier en Ardèche !

Vegan, upcyclées et fabriquées in France, voilà qui fait beaucoup pour une seule paire de sneakers.

Nous avons testé la running lifestyle Forest 1 de Faguo : notre avis

La Forest1 est une chaussure de type running, donc avec un look plutôt sportif. Elle est vendue 140 euros, ce qui la positionne sur le marché des sneakers plutôt haut de gamme qu’occupent les grandes marques internationales à la mode. Et côté mode, justement, on est à l’aise dans une Forest 1, car son look est tout à fait dans la tendance du moment pour des runnings mixtes capables d’avaler l’asphalte des villes comme la terre des petits chemins. Il ne s’agit pas de chaussures de sport ou de course à proprement parler. Mais les Forest 1 ont un bon maintien et peuvent s’utiliser pour un petit footing. Plusieurs coloris sont disponibles, mais on craque pour la version avec les pièces bleue et le logo « F » en matière réfléchissante pour être vu des voitures la nuit.

Bref, rien ne distingue, côté finition et qualité d’assemblage, la basket Forest 1 des baskets lifestyle des grandes marques fabriquées en Asie. Mais en les achetant, vous faites travailler des artisans français, et vous respectez l’environnement en utilisant des matières recyclées. Voilà une belle alternative offerte à tous ceux qui veulent marcher avec style, en affichant une marque à la mode reconnue pour ses engagements écolos. Une chaussure qui prouve que l’on peut produire en France et en grande quantité des chaussures abordables et désirables. On espère que Faguo va développer cette « niche » du made in France avec de futurs modèles !

Où acheter les baskets Fago : www.faguo-store.com/fr

Meeko, la petite marque de sneakers qui préserve le monde sauvage

Les créateurs de la jeune marque française Meeko sont lucides : leurs efforts pour produire des chaussures qui ont un impact positif sur l’environnement ne sont pas suffisants pour changer durablement la donne. Mais, en même temps, si tout le monde se dit ça et ne fait rien, on ne vas pas beaucoup avancer ! Alors, Guillaume et Maxime ont décidé d’apporter leur pierre à l’édifice d’un monde meilleur en créant une marque de sneakers éco-responsable qui s’inspire du monde sauvage, de la faune et de la flore que nos activités industrielles menacent. Meeko propose donc une petite gamme de baskets qui n’utilisent aucune matière animale mais des matières recyclées, bio-sourcées et tracées (notamment non issues de la déforestation).

Les ateliers d’assemblage sont au plus près des consommateurs européens, puisque basés au Portugal, pays qui a encore un vrai savoir-faire dans la production de chaussures. Leurs fournisseurs sont eux aussi portugais, espagnols et italiens, et dans la mesure du possible (80% aujourd’hui) alimentés par panneaux solaires. Enfin, 30% des bénéfices sont reversés à des ONG locales engagées dans la protection des espaces menacées (en Tanzanie et en Indonésie).

Bref, chez Meeko, on fait sa part pour que la biodiversité soit protégée. Et ça, c’est déjà beaucoup.

Nous avons testé la basket Kiboko de Meeko : notre avis

La gamme de baskets Meeko est pour le moment assez réduite, avec deux modèles de chaussures unisexe déclinés en divers coloris. Nous avons testé la Kiboko vendue 149 euros. La marque souhaite jouer la carte de la transparence et affiche donc sur son site web le détail des coûts d’une paire de baskets. On est donc parfaitement informé de la marge, qui représente 24% du prix de vente, et chacun peut se faire une opinion sur la répartition des coûts (et apprendre que 17% du prix de vente est composé de taxes et impôts !).

La touche « sauvage » voulue par Meeko se retrouve sur l’étiquette de la languette, qui représente la forêt primaire de Sumatra, et via le petit gorille qui trône sur l’arrière de la chaussure. On a le choix entre un vaste choix de coloris qui viennent, par touche discrète, égayer ces sneakers avant tout blancs.

Au toucher, un effet qualitatif se dégage. La chaussure est assez lourde et massive. Elle demande donc un peu de temps avant de se faire au pied. Une rigidité qui garantit sans doute une longévité du produit. Pour le look, on est dans la tendance du moment, avec une basket unisexe de belle allure pour marcher dans la jungle des villes, en pensant à la préservation de la jungle, la vraie !

Où acheter les baskets Meeko : https://meeko.store/

Lire aussi : Quelles chaussures choisir pour les femmes pressées ?

Corail, les sneakers marseillaises qui recyclent les déchets marins !

La marque de baskets Corail a été fondé en 2018 par deux jeunes marseillais qui étaient effarés par la « mer de déchets » flottant sous leurs yeux alors qu’ils se prélassent sur une plage. Voilà comment Paul et Alexis ont l’idée de récupérer ces déchets pour les recycler. Et comme ils sont jeunes et qu’ils portent des sneakers, l’idée de conjuguer beau geste pour l’environnement et bon plan pour se bien chausser leur vient naturellement à l’esprit !

Ils s’appuient donc sur une bande de pêcheurs marseillais qui récoltent les déchets plastiques en mer, ainsi que sur des associations de protection du littoral qui nettoient les plages. Les pêcheurs se font ainsi un complément de revenus en rapportant de leurs tournées des déchets qui sont sortis de l’eau (ainsi qu’en fournissant leurs vieux filets de pêche). Le tout est broyé directement au port pour transformer tout ça en Seadust, une matière première brevetée par Corail, qui est utilisée pour la fabrication des semelles. Le reste est composé de polyester recyclé. Ces baskets éco-responsables et unisexes sont ensuite fabriquées dans un atelier familial près de Porto, au Portugal.

A noter que Corail va, cette année, proposer une nouvelle gamme de baskets constituée d’une matière produite avec des algues… Affaire à suivre !

Nous avons testé les sneakers Line 90 de Corail : notre avis

Corail propose plusieurs modèles de baskets, mais les plus contemporains et le plus séduisants à nos yeux sont ceux de la Line 90, semblables aux sneakers blanches qui sont devenues un incontournables de notre vestiaire. Le prix de vente est de 149 euros, ce qui positionne Corail en concurrence directe avec les grandes marques internationales.

L’aspect 100% sans cuir est séduisant. Petit détail, le slogan de la marque « less plastic, more Corail », inscrit sur la semelle intérieure, n’a pas tenue une journée ! Les lettres sont en partie restées collées à nos chaussettes. C’est bête car c’était sympa comme clin d’oeil. Mais, à part cela, la fabrication est de qualité, la chaussure est robuste et le choix des inserts de couleur plutôt sympa, permettra à chacun de trouver la paire de baskets à assortir avec sa garde robe…

On attend avec impatience de pouvoir tester la nouvelle gamme baptisée Algaé, constituée de ce nouveau matériaux à base d’algues !

Où acheter les baskets Corail : https://www.corail.co

Algaé, les sneakers faites avec des algues !

A l’automne 2023, Corail a sorti un nouveau modèle de sneakers encore plus innovant et vertueux puisque ces chaussures sont conçues avec un tissu constitué… d’algues ! Après les vieux filets de pêche et les bouteilles en plastique extirpées de l’océan, Corail va donc encore plus loin dans l’exploitation d’une matière première remplaçant les plastiques et le cuir animal. Ces algues sont cultivées de façon éco-responsable, sans produit toxique, et leur fabrication nécessite moins d’eau que la quasi-totalité des tissus organiques classiques, assure la marque.

Baptisées Algaé, ces chaussures de type « runner » vintage, brillent par leur semelle transparente et colorée qui laisse voir les particules de Seacell, cette matière issue d’algues. Le look est plutôt réussi et cette semelle qui remonte sur l’arrière du pied est dans la tendance actuelle des marques les plus en vues.

Les Algaé se déclinent en plusieurs versions colorées, du plus neutre au plus punchy. Le confort est lui aussi très satisfaisant, ces chaussures étant conçues avant tout pour marcher, voire pour courir. On est parfaitement à l’aise dedans, le chaussant étant souple et plutôt large.

Bref, voilà des chaussures de sport pour marcher sur la plage (et bien au-delà !) pour ceux qui veulent aider, par un petit geste, protéger les océans. Le prix de vente est fixé à 145 euros, conformément à la volonté de Corail de proposer des chaussures vertueuses mais accessibles…

Sessile, des sneakers 100% origine France et recyclables

Sessile n’est pas la fille d’un Nougaro fâché avec l’orthographe. Sessile, c’est une variété de chêne qui a la particularité de repousser sur une terre brulée. Vous la voyez, la métaphore avec notre environnement que l’activité humaine menace ? De plus, l’écorce de cet arbre est utilisée pour tanner le cuir. Ce qui tombe bien, puisque les sneakers Sessile sont en cuir, ce qui va ravir tous ceux que les matières vegan ou synthétiques n’emballent pas (et puis, le cuir, côté confort, quand même, on a du mal à faire mieux…).

Toutes les chaussures Sessiles sont créées, patronnées, coupées, piquées, fabriquées et mises en boite en France, à Montjean-sur-loire, dans le Maine-et-Loire, où cette entreprise fabrique des chaussures depuis… 1927 ! Les matériaux utilisés viennent de France ou d’Europe (on retrouve, encore et toujours, le Portugal et l’Italie, pays incontournables dès lors que l’on parle confection et cuir en Europe).

La marque s’engage à récupérer vos sneakers une fois qu’elles ne seront plus portables, pour les recycler. Enfin, pour éviter de produire à perte, Sessile a opté pour un système de pré-commande afin de produire au prix juste. A savoir qu’une paire de baskets Sessile se vend de 129 à 169 euros selon le modèle.

Nous avons testé les sneakers Hiba de Sessile : notre avis

Nous avons testé une paire de sneakers Hiba (149 euros) en version bleu-blanc-rouge, qui s’avère être l’une des baskets lifestyle les plus élégantes de notre sélection. Côté look, rien à redire, elles ont la classe, ces chaussures qui sentent bon le cuir ! Le mix des matières et textures est très réussi : du cuir blanc lisse, un empiècement en croûte de cuir bleu, un autre en cuir rouge texturé façon « peau », un talon gainé de cuir blond hyper qualitatif, le tout monté sur une solide semelle en gomme. Côté finition et fabrication, on sent que chez Sessile on maitrise ! La semelle rembourrée est aussi hyper confortables.

Bref, on ne reproche vraiment rien à cette paire de sneakers Sessile au look basique qui passe partout, à la fois habillée et décontractée. Et qui est très confortable à porter. Le tout « made in France ». Bravo !

Où acheter les baskets Sessile : https://www.sessile.co

Sans les plumes, les sneakers upcyclées à partir des tissus des transports en commun !

Créée en 2020 par Frédéric Lagouarre, un artiste et designer, mais aussi et surtout le directeur d’une entreprise (Technologistique) qui fournit le tissu des sièges des trains et métros français, la jeune marque Sans les plumes produit des sneakers upcyclées à partir de ce tissu hyper résistant.

Le concept est né d’une observation : il est très compliqué de se débarrasser des chutes de ce tissu qui ne brûle pas, et qui est conçu pour durer dans le temps. Voilà comment une idée un peu folle est née dans l’esprit du fondateur de la marque Sans les plumes : l’utiliser pour recouvrir des sneakers aussi originales que résistantes. On peut donc marcher dans des chaussures recouvertes du même tissu que notre ligne de métro préférée, ou que celui du TGV qui nous conduit en vacances chaque été. En voilà une belle idée !

Pour le moment, on compte seulement 4 « lignes » ouvertes, mais si le succès est au rendez-vous, d’autres modèles de baskets recyclant ce tissu technique, pensé pour durer dans le temps au contact des fesses de millions de passagers, verront sans doute le jour.

Nous avons testé les sneakers upcyclées Sans les plumes : notre avis

Tous les modèles de sneakers de cette jeune marque sont unisexes et ont un look contemporain conçu pour plaire au plus grand nombre. Composées de cuir et du fameux tissu pour sièges de transports en commun, le tout monté sur une semelle en gomme, elles sont hyper faciles à porter. Le chaussant est bon et confortable. On aurait aimé que des oeillets préservent les trous dans lesquels passent les lacets, car le cuir va sans doute vite s’abimer sous la pression du laçage.

On aime beaucoup le modèle de sneakers « ligne 4 » en cuir blanc et tissu rose/mauve du plus bel effet. Les autres « lignes » sont en cuir noir ou bleu marine ,avec des tissus plus sombres.

Une paire est vendue 129 euros sur le site web de Sans les Plumes, qui fait un peu amateur. Mais on pardonne ce petit côté « fait à la maison » qui prouve que les sous n’ont pas été mis dans le numérique, mais dans les chaussures (on trouve aussi d’autres produits, comme des coussins et des petites bagages eux aussi conçus à partir de chutes de tissu).

Bref, une ligne de sneakers éco-responsables réduite à l’essentiel, pour ceux qui cherchent une paire de baskets « passe partout », mais qui aiment raconter en soirée que leurs pompes sont coordonnées au siège de leur métro !

Où acheter les baskets Sans les plumes : www.sanslesplumes.fr

MoEa, les sneakers fabriqués avec des fruits !

Du raisin, de l’ananas, du cactus, du maïs et de la pomme. Voilà ce que vous trouvez quand vous chaussez une paire de sneakers de la jeune marque française MoEa ! Des fruits à la place du cuir ou des matières dérivées du pétrole, que l’on trouve dans la majorité des chaussures, en voilà une bonne idée ! MoEa, acronyme de Mother Earth, a donc créé des baskets mixtes utilisant des matériaux provenant d’Italie, qui incorporent une dose de végétal. Ainsi, dans l’AppleSkin, on trouve 32% de déchets de pomme, 34% de coton biologique et 34% de polyuréthane recyclé. Dans la CactusSkin, on monte à 40% de cactus, 42% de maïs dans la CornSkin, 55% de déchets de raisin dans la GrapeSkin, et même 75% de feuilles d’ananas dans la PineappleSkin.

Voilà donc des baskets upcyclées, vegan, sans aucun cuir, réduisant la consommation de matière synthétique grâce à l’apport des fruits qui sont transformés, on ne sait pas vraiment par quelle magie, en matériaux résistants pouvant être travaillés pour concevoir des chaussures éco-responsables au look urbain, fabriquées au Portugal.

MoEa propose à ce jour deux séries, les sneakers Gen 1 et Gen 2, vendues à partie de 149 euros.

Nous avons testé la basket MoEa Gen2 : notre avis

Nous avons décidé de ne pas choisir entre la pomme, le raisin, le cactus, l’ananas ou le maïs, et de tester une paire de baskets incorporant un peu de ces 5 matériaux réalisés à base de fruits. C’est donc la Gen2 All-in-One (vendue 189 euros, le prix le plus élevé de la gamme et de notre essai), que nous avons testée. En effet, les autres modèles de la gamme MoEa Gen2 incorporent chacun un de ces matériaux végétaux. On peut donc choisir ses baskets en version salade de fruit, ou opter simplement pour son fruit préféré. Voilà qui est déjà assez ludique.

En ce qui concerne le test proprement dit, la finition de la Gen2 est impeccable, et l’aspect général hyper qualitatif. La chaussure est assez lourde (sans doute à cause de l’épaisse semelle) et semble robuste. On renifle un peu, et on ne trouve aucune effluve de fruits, mais une odeur plutôt agréable qui émane de cette basket au look très actuel.

A l’essai, cette basket MoEa s’avère d’un confort parfait, sans doute le meilleur chaussant de notre essai. A l’intérieur de la chaussure, une sorte de revêtement en mousse épouse parfaitement le pied et apporte donc un confort vraiment agréable. Bref, voilà de vrais chaussons qui multiplient les textures à l’extérieur pour une touche très élégante.

On est vraiment sur une paire de sneaker haut de gamme. Et on se dit que les adopter nous aide aussi à valider nos 5 fruits et légumes par jour !

Où acheter les baskets MoEa : https://moea.io/fr

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