Léger comme un soda dégusté au bord de la piscine et emmené par un casting réjouissant, le film SALES GOSSES, de Frédéric Quiring plante son parasol en salles à partir du 19 juillet.
Sales Gosses : l’histoire
Pour la plupart des étudiants, l’été rime avec doigts de pied en éventail sur la plage et soirées bien arrosées. Tout le contraire de ce qui attend Alex dans les semaines à venir. Parce qu’il a une nouvelle fois raté sa première année de médecine, le jeune homme est obligé de passer juillet et août à travailler. Et pas n’importe où puisque notre cancre hérite d’un poste d’animateur dans une colonie pas comme les autres : ses petits pensionnaires ne sont pas en effet des jolis bambins rieurs mais des retraités qui n’ont pas fini de lui donner du fil à retordre.
Loin de l’image d’Epinal des seniors qui boivent du thé devant leur télé en regardant Questions pour un champion, ces papys et mamies terribles jurent comme des charretiers, parlent des plaisirs de la chair très crûment, y vont à fond sur la bouteille quand ils ne fument pas des joints et multiplient caprices et mauvais coups pour prendre l’ascendant sur Alex. Ce qui n’est pas au goût de notre GO qui va décider de riposter…
A partir de quel âge ?
Sales Gosses est assez cash sur certains sujets (sans être outrancier) donc il est plutôt destiné à un public de pré-ados et d’ados.
L’avis de MAFAMILLEZEN
Certains pourront juger Sales Gosses caricatural, un penchant auquel il faut reconnaître qu’il cède par moments, notamment quand il s’agit de dépeindre les travers de nos septuagénaires indignes : la blonde Rose (Tanya Lopert) en fait ainsi un peu trop dans le registre de la cougar, Teresa ( Carmen Maura), dans celui de la manipulatrice un brin vénale comme Mr Pascal ( Albert Delpy) parfois agaçant en obsédé des charmes de la gent féminine.
Mais au-delà de ce défaut qui n’est pas rédhibitoire, le film offre un sympathique message empreint de bonne humeur et de tolérance. D’abord, en jouant à plein sur le fossé qui est supposé exister entre les générations. Puis il nous montre possible de le surmonter et de s’attacher les uns aux autres, quel que soit l’âge inscrit sur notre carte d’identité !
Thomas Solivéres est convaincant et attachant, en mono dépassé et excédé. Comme son acolyte Issa Doumbia, qui aurait néanmoins mérité de se voir accorder un rôle plus important. Frédérique Bel, qui campe la directrice qui règne sur tout ce petit monde, est comme d’habitude hilarante.
En résumé, cet opus est loin d’avoir le potentiel pour être Palme d’Or au festival de Cannes mais n’y prétend pas non plus. C’est une pure comédie de vacances, qui doit être vue et savourée en tant que telle.
Alors, ça vous donne envie d’aller voir cette joyeuse comédie ?
Réalisé par : Frédéric Quiring
Avec : Thomas Solivéres, Issa Doumbia et Albert Delpy
Genre : comédie
Sortie au cinéma : le 19 juillet 2017
Durée : 1h28
A partir de : 10 ans
CONCOURS : A gagner 10 invitations pour 2 personnes du 8 au 16 juillet dans l’espace « Concours«
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