Membres d’une seule et même famille, Ana, la tante, Cindy et Elsa, ses nièces, ont décidé de se lancer dans une épopée aux antipodes du sempiternel « métro-boulot-dodo », en participant à la deuxième édition du treck Rose Trip Sénégal, grande épreuve 100 % féminine qui se déroule dans les vastes étendues désertiques du Lompoul du 30 mars au 7 avril 2023. Elles racontent à MAFAMILLEZEN le pourquoi de cette aventure peu commune….
Pouvez-vous vous présenter toutes les trois ?
Ana : Je suis d’origine portugaise, j’ai 50 ans et je vis en France depuis trente. Je suis gouvernante à Paris et j’ai un fils, Raphaël, qui a 24 ans.
Cindy : Maman de Pablo, 8 ans, d’Alice et Marie qui ont 6 ans, je suis directrice de la communication des chaînes RMC Découverte & RMC Story. A 37 ans, ma vie personnelle et professionnelle est très bien remplie ! Et je suis la sœur d’Elsa.
Elsa : J’ai 34 ans. Ce qui me fait vibrer au quotidien, c’est d’aider les femmes à prendre conscience que dans la vie, tout est possible. C’est pourquoi j’ai décidé il y a quelques mois, de créer le concept des Reconnect Days, des journées bien-être et transformatrices pour couper de son quotidien et renouer avec soi, En plus de cette casquette de cheffe d’entreprise, je suis maman de 3 enfants, Milena, 8 ans, Livia et Sandro, alias les jumeaux, 5 ans.
De qui est venue l’idée de participer au treck Rose Trip Sénégal ?
Ana : J’ai découvert sur Internet l’aventure Rose Trip. J’ai tout de suite été séduite par le concept. J’en ai parlé avec mes nièces et le hasard a fait que Cindy connaissait très bien les organisateurs…
Cindy : Oui, cela fait plusieurs années maintenant que RMC Découverte & RMC Story sont partenaires d’évènements organisés par Désertours. En tant que directrice de la communication de ces chaînes et partenaire, j’ai toujours eu envie de faire l’un de leurs treks, de vivre réellement et en intégralité l’aventure.
Elsa : Ma tante m’a envoyé un sms avec le lien d’inscription pour la saison 2023, avec cette petite phrase : « Tu aurais aimé, ma nièce… On pourrait le faire ensemble… » Et je lui ai répondu « C’est mon rêve ! ».
Que cherchez-vous à vous prouver à travers cette épopée un peu hors norme ?
Ana : 2022 a été pour moi l’année du changement. Après un divorce et un virage professionnel, je ressens désormais le besoin de me dépasser, de me retrouver et de me prouver que je suis capable de m’engager dans quelque chose d’aussi sportif
Cindy : J’aime vivre à 1 000 à l’heure, avoir des projets personnels, de nouvelles perspectives …Là, je vais m’offrir une parenthèse où le temps sera suspendu aux côtés de personnes qui me sont chères.
Elsa : A part du yoga, je ne pratique pas de sport et ai l’impression ne pas avoir le mental pour ce genre de défi physique. Mais justement, j’ai envie de me challenger !
Le fait de partir disputer le Rose Trip implique-t-il une logistique familiale particulière ?
Ana : Contrairement à mes nièces qui ont des enfants en bas âge et un mari, elle est beaucoup plus simple que les leurs. Mes seuls impératifs : poser une semaine de congés et préparer ma valise (rires) !
Cindy : Oh que oui ! J’ai la chance d’avoir un mari qui est aussi un papa exceptionnel, il va très bien s’occuper des enfants. J’ai l’habitude, dans le cadre de mon travail, d’être souvent en déplacement et tout se passe toujours au mieux en mon absence. J’ai aussi une maman et une belle-maman géniales qui assureront certainement quelques allers-retours à l’école !
Elsa : Etant à la tête d’une famille nombreuse, mon départ exigera de bien planifier qui, entre mon mari et les mamies, emmènera les enfants en classe et qui les récupérera. Accessoirement, je ferai en sorte aussi, que le frigo soit plein, avant de partir !
Que pensent vos enfants respectifs de cette aventure sportive et solidaire ?
Ana : Mon fils adhère pleinement à ce voyage qui réunit tout ce à quoi il est attaché, l’humain, la solidarité, la découverte et le dépassement de soi. Il est fier de sa maman !
Cindy : Mes filles sont encore petites. Elles retiennent que leur maman va beaucoup marcher dans le désert avec leurs deux tatas et que ça va être dur et loin car il faut prendre l’avion pour y aller. Pablo, lui est plus grand et très sportif, il me rappelle souvent qu’il faut bien que je m’entraine !
Elsa : Quand je leur ai expliqué que maman allait marcher dans le désert, plusieurs heures par jours et pendant plusieurs jours, ils ont été surpris que cela soit possible. Après, ils me soutiennent à fond. Ils sont habitués à ce que je fasse des choses qui sortent de l’ordinaire !
Est-ce qu’il a des aspects du Rose Trip Sénégal qui vous font peur ?
Ana : Rien ne me fait vraiment peur. Le manque de confort ou la fatigue ne sont pas de réelles craintes pour moi. Mais je suis très gourmande alors il se peut que mes petits plats me manquent (rires).
Cindy : Je n’ai pas de crainte particulière. Je ne sais pas comment je vais gérer l’épuisement physique. Ce sera difficile car je ne suis pas du tout sportive, mais je suis persuadée que cela se joue aussi au mental. Et de ce côté-là, je suis plutôt bien équipée !
Elsa : Je suis plutôt de celle qui se disent qu’on verra bien. Je n’ai pas d’angoisses. J’espère juste être en forme physiquement, jusqu’au bout, pour vivre cette aventure pleinement.
Auriez-vous pu vous inscrire à ce treck avec d’autres coéquipières ?
Ana : pour ma part, dès le départ, il a été évident que cela se ferait avec mes nièces ! Nous avons un lien très fort, je les ai vues grandir, elles sont pour moi comme mes filles.
Cindy : Ma sœur et moi sommes très fusionnelles. Les épreuves de la vie et nos parcours très similaires ont encore renforcé notre relation. Et notre tante Ana, est notre deuxième maman donc que ce trio familial est une évidence ! Si je pouvais embarquer une autre personne pour partager ce trek, ce serait ma meilleure amie Caroline.
Elsa : Dans mon entourage familial, ça n’aurait pas été envisageable avec d’autres personnes que ma sœur et ma tante.
Est-ce important pour vous que le Rose Trip ait également un versant solidaire ?
Ana : Bien sûr ! L’entraide et le partage font partie de mes valeurs et mon quotidien.
Cindy : Oui, j’ai voulu mettre en valeur cette dimension auprès de mes enfants et plus largement en impliquant leur école (à Morainvillliers dans les Yvelines).
Nous allons mettre en place plusieurs actions pour Cap Eco Solidaire (association qui collabore avec le Rose Trip Sénégal) : des collectes de fournitures scolaires, offres de livres, dessins, fresque murale… Je remercie d’ailleurs la directrice et toutes les maitresses de l’école !
Elsa : Carrément ! Elle est aussi fondamentale que l’aspect sportif. C’est d’ailleurs ce que j’ai commencé à évoquer quand j’ai expliqué le trek à mes enfants. Ça leur parle beaucoup, parce que je suis en parallèle, marraine d’une petite fille au Sénégal. Ils sont donc déjà sensibilisés à ces causes.
En pratique : pour en savoir plus sur le Rose Trip, rendez-vous sur ce site
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