La planification d’une grossesse et le contrôle de sa fertilité font partie de la vie quotidienne de toutes les femmes en âge de procréer. Ainsi, selon les projets de vie du moment, ou bien encore une multitude d’autres facteurs, une femme peut décider de planifier une future grossesse ou au contraire éviter que celle-ci ne se produise. C’est là que rentre en jeu la contraception qui constitue littéralement un élément capable de changer la vie d’une femme. C’est alors que se pose un certain nombre de questions, dont une fondamentale : comment choisir sa méthode contraceptive parmi la pléthore de contraceptions existantes ? Voici quelques éléments clés pour choisir une méthode contraceptive adaptée à votre profil.
Choisir une méthode contraceptive selon votre mode de vie
Le premier élément à prendre en compte dans le choix d’une méthode contraceptive est votre mode de vie en général. Ainsi, selon que vous soyez en couple ou célibataire, ou de façon plus générale, selon votre vie sexuelle, plusieurs paramètres seront à prendre en compte.
Par exemple, en cas de célibat et de pratique sexuelle occasionnelle et/ou de changement fréquent de partenaire, il convient de noter que la seule méthode contraceptive protégeant à la fois d’une grossesse non désirée et de la transmission des IST (Infections Sexuellement Transmissibles) est le préservatif. De plus, qu’il s’agisse du préservatif masculin ou féminin, il s’agit d’une méthode utilisable uniquement en cas de rapport sexuel, peu contraignante le reste du temps, et ne présentant aucun effet secondaire, le tout avec un bon niveau d’efficacité contraceptive.
En revanche, pour avoir l’esprit tranquille et être sûre d’être à l’abri d’une grossesse non désirée sur la durée, une méthode contraceptive hormonale peut être plus appropriée et pratique. Il conviendra de garder en tête que celles-ci ne protègent pas contre la transmission des IST et peuvent être à l’origine d’effets secondaires indésirables, comme nous allons le voir dans la suite de cet article.
La contraception hormonale : fiable et pratique, mais s’accompagnant de possibles effets secondaires
Les contraceptifs hormonaux se présentent sous diverses formes d’administration, mais reposent sur des mécanismes d’action similaires. On distingue deux grandes catégories de contraceptifs hormonaux : ceux contenant une seule hormone (un progestatif) et ceux contenant cette hormone associée à des œstrogènes.
Ainsi, la question centrale dans le choix d’un contraceptif hormonal (quelle que soit sa forme) sera de savoir si des contre-indications vous concernent. Il peut s’agir d’effets secondaires légers, mais désagréables, comme le fait de favoriser l’apparition ou l’aggravation de l’acné. Ainsi, il est recommandé aux femmes ayant un profil acnéique d’éviter les progestatifs seuls, et de privilégier par exemple les contraceptifs œstroprogestatifs comme Optilova, Minidril ou Leeloo Gé qui de l’avis des spécialistes sont moins à risque.
Il existe d’autres risques plus graves (mais aussi plus rares) à prendre en compte au moment de choisir un contraceptif hormonal. L’un d’eux est le risque de thrombose veineuse et artérielle plus élevé avec la pilule combinée, et chez certains profils. Il s’agit notamment des femmes ayant des antécédents d’accident vasculaire cérébral, du diabète, une insuffisance rénale, de l’hypertension, les consommatrices de tabac, etc. Il convient donc, dans ce cas, d’utiliser une autre méthode de contraception, qu’un médecin sera en mesure de vous conseiller.
Enfin, le dernier point à ne pas négliger, même si celui-ci relève davantage du confort que d’un quelconque risque pour la santé, concerne vos préférences au niveau du mode d’administration. Ainsi, par exemple, la pilule qui nécessite d’être prise tous les jours à une heure régulière, ne convient pas forcément à toutes. Dans ce cas, une méthode à l’efficacité longue durée après la pose comme l’anneau vaginal, le DIU (dispositif intra-utérin) ou le patch contraceptif, est plus adaptée. À titre d’exemple, le stérilet hormonal permet une protection contraceptive continue pouvant aller jusqu’à 5 ans après la pose.
Vous avez aimé cet article ou bien vous voulez réagir ?