Première production des studios Ponoc, qui rassemblent des ex-membres de la mythique firme Ghibli, Mary et la fleur de la sorcière, qui sort au cinéma le 21 février, ne démérite pas techniquement parlant mais souffre d’un scénario trop peu percutant.
Mary et la fleur de la sorcière : l’histoire
Tiré de The little broomstick, un roman écrit en 1971 par la célèbre auteure anglaise Mary Stewart, ce Mary et la fleur de la sorcière a comme héroïne Mary.
Cette jeune fille à la chevelure de feu pleine d’énergie et très heureuse de vivre. A ceci près qu’elle est affligée d’une maladresse pathologique. Et qu’elle doit affronter en prime les commentaires sur son apparence de Peter, un garçon qui habite près de la maison de sa grande- tante.
Très moqueur, il ne cesse de lui donner des sobriquets très agaçants tels que « sapajou roux » et autres amabilités !
Un jour, Mary suit Tib, l’un des chats du village, jusqu’au cœur de la forêt. Un endroit que son aïeule lui avait pourtant interdit de fréquenter. Elle découvre un étrange et fascinant végétal, la fleur de sorcière. Grâce aux pouvoirs que lui donnera celle-ci l’espace de quelques heures et à un balai prodigieux, Mary va être transportée au sein de l’école de magie Endor. Une école apparemment accueillante, mais qui dissimule de terribles secrets…
A partir de quel âge
6-7 ans, à condition qu’ils aiment l’univers manga, un type de cinéma qui est loin de plaire à tout le monde
L’avis de MAFAMILLEZEN
Mary et la fleur de la sorcière a été « mise au monde » par un expert en la matière, Hiromasa Yonebayashi. Il a été jusqu’à fin 2014 l’un des réalisateurs-phares des studios d’animation Ghibli. On lui doit entre autres Arrietty, le petit monde des chapardeurs.
Sa dernière production est incontestablement jolie à regarder. Et particulièrement toutes les séquences qui se déroulent dans l’école d’Endor. La scène ou la vilaine directrice, Mme Mumblechook, fait son apparition dans une cascade d’eau monumentale qui épouse ses contours, est spectaculaire.
Le reste est malheureusement beaucoup moins convaincant. Les personnages manquent trop de substance pour qu’on puisse véritablement se faire une idée à leur sujet, les aimer ou les détester. Les méchants auraient notamment dû l’être bien davantage pour nous mettre la chair de poule !
Et on peut faire le même grief à l’intrigue qui pêche par simplisme : si le film cherche à s’aventurer dans le registre du fantastique, il ne creuse pas assez son sillon dans ce domaine. On aurait aimé plus de monstres effrayants, de sortilèges, de souffle, de suspense et de rebondissements. En résumé, c’est mignon, bien conçu mais pas passionnant…
Mary et la fleur de la sorcière
De : Hiromasa Yonebayashi
Genre : Animation
Durée : 1h42
Sortie : le 21 février
Dès 6 ans
CONCOURS : A gagner 10 invitations pour 2 personnes du 16 au 25 février dans l’espace Concours !
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J’ai étais le voir avec mon petit neveu. Il a adoré.
Pour une première production des studios Ponoc, ils assurent !!
Ce film d’animation japonais est super. Je recommande.
Je l’ai vu avec ma fille suite à des invitations gagnées sur le site. Et on n à pas été déçues. L histoire est superbe et les images bien travaillées. On a adoré.
C’est un dessin animé plaisant à regarder, Mary est une petite fille gentille qui s’ennuie et va s’intéresser à la fleur de la sorcière qui ne fleurit que tous les 7 ans. Et c’est le début de ses problèmes ! A noter les couleurs et les paysages qui sont superbes. Mais ce n’est pas le meilleur dessin animé de Hiromasa Yonebayashi.
Les dessins animés pour enfants ont souvent des scénarios simplistes noir/blanc gentil/méchant etc… ça en est souvent ennuyeux pour l’adulte. Mais bon, ça donne quand même envie de le voir 😉