
Le maintien à domicile des seniors, c’est une décision qui se prend souvent avec le cœur. On veut que nos parents ou grands-parents restent chez eux, entourés de leurs souvenirs, de leurs repères, de leur histoire. Mais soyons honnêtes : ça n’est pas toujours facile pour les proches aidants. Comment trouver le bon équilibre entre bien-être de la personne âgée en perte d’autonomie et son propre quotidien ? Comment éviter l’épuisement ? Heureusement, des solutions existent !
Pourquoi favoriser le maintien à domicile ?
En France, plus de 16,7 millions de personnes âgées vivent à domicile (DREES 2022). Parmi elles, 3 à 8 % sont en perte d’autonomie. Et avec le vieillissement de la population, cette proportion va encore augmenter. Il est donc essentiel d’anticiper la perte d’autonomie d’un parent ou d’un conjoint, et d’organiser au mieux son maintien à domicile. Pour le bien-être de tous.
Un cadre rassurant et familier
Rester chez soi, c’est garder ses habitudes, son chat qui dort sur le canapé, ses voisins avec qui on papote depuis 20 ans, ses petits-enfants qui mettent de la vie dans la maison… Ce sont ces petites choses qui rendent la vie plus douce, surtout quand on commence à perdre un peu d’autonomie.
Une autonomie précieuse
Tant qu’on peut, on veut rester maître de ses choix. Le maintien à domicile permet souvent de continuer à prendre des décisions du quotidien, même avec un accompagnement. Et ça, ça change tout pour le moral !
Moins de stress, plus de lien
L’entrée en EHPAD peut être perçue comme une rupture brutale. À domicile, les liens avec les proches sont plus naturels. On passe du temps ensemble sans que ça ressemble à une visite programmée dans un planning.
Maintien à domicile : comment organiser un accompagnement sans s’épuiser ?
S’entourer des bonnes personnes
S’occuper d’une personne âgée en perte d’autonomie n’est pas chose facile. Mieux vaut admettre que l’on ne peut pas tout gérer seul avant d’y laisser sa santé. Des services comme Vitalliance proposent un accompagnement sur mesure des seniors en situation de perte d’autonomie, à leur domicile. Ils commencent par une évaluation personnalisée des besoins, puis mettent en place une aide adaptée (toilette, repas, ménage, sorties…). Et surtout, ils assurent un suivi régulier pour ajuster l’accompagnement en fonction de l’évolution de la situation.
Adapter la maison sans se ruiner
Afin de maintenir à domicile un parent ou un conjoint en perte d’autonomie, quelques aménagements simples seront certainement nécessaires. Ils peuvent faire une vraie différence :
- Des barres d’appui dans la salle de bain et les toilettes
- Un lit équipé pour plus de confort
- Un bon éclairage pour éviter les chutes
- Un service de téléassistance pour rassurer tout le monde
Bonne nouvelle : des aides financières existent, notamment l’APA (Allocation Personnalisée d’Autonomie), qui peut aider à couvrir ces dépenses.
Aidants familiaux : comment préserver son énergie ?
Prendre soin de soi, c’est essentiel
On le sait : 47 % des proches aidants disent que s’occuper d’un proche en perte d’autonomie impacte leur santé (DREES). Fatigue, stress, charge mentale… Il est essentiel de ne pas s’oublier. Dites-vous bien que vous êtes un pilier pour la personne dont vous vous occupez, et qui sans votre aide ou votre présence précieuse, serait peut-être en EHPAD. Ne poussez pas vos limites, et prenez soin de vous aussi. Faire appel à des professionnels expérimentés, prendre des pauses, accepter l’aide d’autres membres de la famille : tout cela permet d’éviter l’épuisement.
Le répit, ce n’est pas un luxe
Des solutions existent pour permettre aux aidants de souffler un peu : accueil de jour ou hébergement temporaire en EHPAD, relais avec des aides à domicile. Et ne culpabilisez-pas. Ce n’est pas de l’abandon, c’est juste vital pour tenir sur la durée.
Avantages et limites du maintien à domicile
Avantages |
Inconvénients |
|
|
|
|
|
|
|
|
Quand le maintien à domicile devient difficile : quelles options ?
Le maintien à domicile n’est toutefois pas toujours possible à long terme. 35 % des aidants qui cohabitent avec un proche en perte d’autonomie sont en détresse psychologique. Il est parfois préférable d’envisager d’autres options lorsque :
- Les chutes deviennent trop fréquentes (dans le cas d’un proche souffrant de Parkinson)
- Les troubles cognitifs s’aggravent (à un certain stade de la maladie d’Alzheimer, le placement en établissement spécialisé devient nécessaire)
- L’aidant principal est à bout de forces (quand le conjoint, lui-même âgé, ne peut plus assumer la charge physique et mentale de son conjoint handicapé, malgré l’assistance des auxiliaires de vie)
Dans ces cas, une transition progressive vers une résidence services ou un EHPAD peut être une solution plus sereine.
En conclusion : tout est une question d’équilibre
Le maintien à domicile peut être une formidable option si on est bien organisé et bien entouré. L’essentiel, c’est d’anticiper, d’accepter l’aide disponible et de ne pas culpabiliser. On veut tous le meilleur pour nos proches, mais on doit aussi penser à nous. Parce qu’un aidant épuisé ne peut pas aider longtemps… Alors, on souffle un bon coup, on fait le point, et on avance ensemble, un jour après l’autre !
Source : Enquête Autonomie en Ménages (DREES 2022)
Vous avez aimé cet article ou bien vous voulez réagir ?
Envie de réagir à cet article, de donner votre avis ou de partager votre expérience ? Je prends la parole !