Film d’animation – 3 D et 2 D
A partir de : 4 ans
Sortie au cinéma : le 3 octobre
Réalisé par : Michel Ocelot
Avec les voix de : Romann Berrux (Kirikou) et Awa Sene Sarr (Karaba)
Durée : 1 h 28
Pour ce troisième rendez-vous avec le petit héros (« Kirikou et la sorcière », « Kirikou et les bêtes sauvages »), Michel Ocelot se sert d’images de synthèse mais conserve le graphisme du dessin animé.
Pour qui ?
Le beau graphisme de ce dessin animé, la poésie des histoires qu’il raconte émerveillent autant les parents que les enfants.
L’histoire du film
Nous replongeons, à travers cinq contes, dans la vie de Kirikou, un nouveau-né tout petit et tout nu mais d’une grande sagesse… Celle-ci lui permet de tirer de divers mauvais pas les « hommes et les femmes » de son village en déjouant les plans de son ennemie de toujours, la sorcière Karaba, et de ses fétiches. C’est aussi le récit de la vie toute simple d’un village africain, avec ses enfants heureux de jouer tout nus sous la pluie, la bonne humeur de ses habitants, sa végétation luxuriante…
L’avis de MAFAMILLEZEN
Ce nouveau Kirikou est une parenthèse de pur enchantement, en 2D comme en 3D. Les effets 3D sont légers et très supportables pour les spectateurs que ce procédé gêne d’habitude. En revanche, utilisé par petites touches, la 3D a permis à Michel Ocelot de produire des effets spéciaux très particuliers par rapport au dessin animé classique. Dans la pluie de rose qui s’abat sur les villageois pour les endormir, il a ainsi retravaillé un par un la trajectoire, l’éclairage, l’ombrage de chaque pétale … Un film plein de grâce, pas seulement pour ses dessins et ses couleurs splendides mais aussi pour les valeurs de bonté, de générosité qu’il véhicule.
En visionnant ce film en version 3D, j’ai très nettement ressenti l’impression d’un spectacle joué sur la scène d’un petit théâtre, ce qu’a voulu reproduire Michel Ocelot : « J’utilise un espace au-delà de l’écran qu’on ressent très bien, mais chacun des objets éparpillés dans espace est plat, sans épaisseur, et s’inscrit dans les limites de l’écran, comme dans un théâtre. L’image relief donne une existence physique au tour de l’écran, un cadre noir solide. Cela correspondait bien à mon théâtre de contes de fées. »
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Ma fille Hannah l’a vu avec sa grande soeur, elles ont adoré comme tous les films d’animation de Michel OCELOT !!!