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Iqbal, l’enfant qui n’avait pas peur

Par Bénédicte Flye Sainte Marie - Mise à jour le

affiche-Iqbal-lenfant-qui-navait-pas-peurFilm militant, Iqbal, l’enfant qui n’avait pas peur est un long-métrage d’animation émouvant. Il dénonce l’exploitation des enfants dans le monde en romançant l’histoire authentique d’Iqbal Massih, un garçon pakistanais qui a été esclave dans une fabrique de tapis. En salles le 24 août 2016.

Iqbal, l’enfant qui n’avait pas peur : l’histoire

Iqbal vit insouciant au Pakistan, aux côtés de sa famille et de ses copains. Il passe son temps à jouer, toujours escorté de Rajah, son adorable petite chèvre. Sa vie bascule le jour où son frère tombe malade. Parce qu’il croit qu’il n’y pas d’autre solution pour aider sa mère à payer ses médicaments, il se met en tête d’aller vendre son fidèle animal au marché. Après quelques déboires avec les commerçants, il tombe dans les griffes d’un escroc. Après avoir promis monts et merveilles à Iqbal, il le livre aux griffes de l’affreux Guzman.

Avec sa femme, la non moins odieuse Sarin, cet homme sans principe retient de nombreux enfants prisonniers dans un atelier de confection de tapis. Comme ses compagnons de malheur, Iqbal va devoir travailler dans ce local. Attaché avec un fer à son métier à tisser, pour satisfaire son geôlier. A force de débrouillardise, il réussira cependant à fuir et à faire libérer ses camarades…

A partir de quel âge ?

8-9 ans. Cet opus n’est clairement pas destiné aux tout-petits. Il s’attache à décrire un problème sociétal dont les plus jeunes dont ne pourront pas forcément saisir l’ampleur et la gravité.

L’avis de MAFAMILLEEN

Iqbal, l’enfant qui n’avait pas peur  est un dessin animé bien éloigné de ce que produisent aujourd’hui Disney, Pixar et compagnie, multinationales de l’animation qui ne jurent que la 3 D. Le graphisme de ce film peut surprendre par son côté un peu old school. Mais envoûte par sa beauté. On aime aussi l’alternance des styles de dessin.  En fonction des séquences qui se déroulent dans le réel. Et celles, rêvées, qui prennent forme dans la tête d’Iqbal.

Quant au scénario, il est bien conçu. S’il évoque une thématique dramatique, il réussit la prouesse de ne pas être ( trop) anxiogène. En faisant la part belle au côté solaire de son jeune héros. Et en nous livrant un joli happy-end. Au moins dans la fiction car dans la vraie vie, lqbal a été assassiné à douze ans, victime des représailles d’une organisation mafieuse qui n’a pas supporté qu’il dénonce leurs pratiques…

Réalisé par :  Michel Fuzellier et Babak Payami
Avec les voix de : Bruno Solo, Yvan Le Bolloch et Victor Quilichini
Genre : Animation

Durée : 1h20
Sortie : 24 août 2016

A partir de 8 ans

A lire aussi : Iqbal, un enfant contre l’esclavage, de Francesco d’Adamo, Livre de Poche, 4,95 €. A partir de 9 ans. Commander

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