La cause des enfants nous tient particulièrement à cœur. La situation des filles dans le monde, plus précisément, est très préoccupante. Droit à l’éducation, mariages forcés, violences faites aux jeunes filles… Les droits des filles et leur accès à l’éducation évoluent positivement dans le monde. Pourtant, ces remarquables avancées dans le domaine de l’éducation n’ont eu que peu d’effet sur l’émergence d’un monde plus égalitaire et moins violent envers le sexe féminin. Les filles et les femmes sont toujours les premières victimes en cas de conflit ou de pandémie. Leur liberté et les droits qu’elles ont durement acquis restent précaires. Où en est-on exactement de l’égalité filles-garçons dans le monde aujourd’hui ?
Le droit à l’éducation des filles : un accès à l’apprentissage encore très inégalitaire
Si l’accès à l’école des enfants des pays en développement est souvent semé d’embûches, celui des petites filles l’est tout particulièrement. Plus de 260 millions d’enfants dans le monde n’avaient jamais mis les pieds dans une salle de classe avec la pandémie de Covid-19 selon l’Unicef. 1 enfant sur 5 dans le monde ne va pas à l’école. La pauvreté est la première des raisons qui poussent les parents à délaisser l’éducation des filles, qui doivent souvent travailler pour subvenir aux besoins de leur famille. Les petites filles qui ne vont pas à l’école réduisent leurs chances d’avoir un jour un travail qui leur permette d’être indépendantes et de décider de leur avenir. La fracture numérique pénalise également les filles dans les pays à faible revenu, selon un récent rapport de l’Unicef. En moyenne, les filles auraient 35 % de chances en moins que les garçons de posséder des compétences numériques, même basiques. Pour participer à l’accès à l’éducation des enfants, et des petites filles et des adolescentes en particulier, vous pouvez faire un don ou parrainer un enfant. Grâce aux dons faits à l’Unicef, 242,1 millions d’enfants ont reçu des ressources pédagogiques en 2021.
Les violences faites aux filles : les violences sexuelles en hausse
Si les inégalités filles-garçons ont tendance à diminuer dans le monde, et si l’accès des filles à l’éducation progresse malgré tout, la violence à l’égard des femmes et des filles demeure un phénomène courant. 1 jeune fille sur 20, soit environ 13 millions dans le monde, a subi au cours de sa vie un viol, l’une des formes d’abus sexuel les plus brutales. L’exploitation sexuelle des jeunes filles est un phénomène inquiétant qui tend même à progresser. Par ailleurs, plus de 4 millions de filles sont exposées au risque de mutilations génitales, l’excision étant encore largement pratiquée dans plusieurs pays d’Afrique et en Indonésie. L’Unicef fait un triste constat : aujourd’hui, les filles sont partout confrontées à des risques de violence, en ligne, à l’école, à la maison et au sein de leur communauté. Des violences dont elles gardent des séquelles physiques, psychologiques et sociales, et qui continuent de déstabiliser et de ruiner la vie et le potentiel de millions de petites filles à travers le monde.
Les mariages forcés : 19 % des jeunes filles mariées avant 18 ans
Si le mariage précoce est souvent lié à la religion ou aux traditions, il est aussi causé par la pauvreté. « Le monde est plongé dans des crises qui s’ajoutent les unes aux autres et qui anéantissent les espoirs et les rêves des enfants vulnérables, en particulier des filles qui devraient être des étudiantes et non des épouses », a déclaré la directrice générale de l’Unicef, Catherine Russell. « Les crises sanitaires et économiques, l’escalade des conflits armés et les effets dévastateurs du changement climatique obligent les familles à chercher un prétendu refuge dans le mariage des enfants ». Les petites filles mariées de force vont abandonner l’école. Non seulement elles ne vivront pas une enfance comme tout enfant est en droit de la vivre, mais un mariage forcé amputera leur développement personnel, et leurs chances de trouver un métier où elles pourront s’épanouir, et qui leur permettra d’être indépendantes. Une jeune fille victime d’un mariage précoce sera par ailleurs plus exposée à la violence domestiques, l’exploitation sexuelle et l’isolation sociale, ce qui aura des conséquences sur leur santé mentale et leur bien-être. Les filles qui se marient dans l’enfance on un risque de grossesse précoce, et donc de grossesse à risque pour elles-mêmes et pour l’enfant.
Si comme nous vous êtes sensibilisés à l’accès des petites filles à l’éducation et aux droits des jeunes filles à disposer de leur corps, faites un don à une association militant pour la défense des droits des enfants et pour l’accès des filles à l’école.
Sources : études, enquêtes et rapports de l’Unicef.
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