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Dog Man, un film poilant mais inégal

Par Bénédicte Flye Sainte Marie - Mise à jour le

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Dog Man, le héros de papier de David Pilkey, auteur et illustrateur auquel on doit aussi l’inégalable Le capitaine Slip, débarque sur grand écran dans un opus, signé par Peter Hastings pour DreamWorks, où il nous livre des aventures aussi réjouissantes que décousues. Au cinéma le 9 avril. Et on vous offre des places du 28 mars au 7 avril dans l’espace Concours !

Dog Man : l’histoire

L’agent Knight a comme meilleur ami et partenaire professionnel son chien Greg. Mais l’une des interventions qu’ils mènent ensemble à Ohkay City tourne mal à cause d’une bombe, et les deux sont très gravement blessés. Pour les sauver, la chirurgienne et l’infirmière qui les prennent en charge décident de greffer la tête de Greg sur le corps de Knight afin qu’ils ne forment qu’un. Dog Man est alors né, et reprend du service dans les forces de l’ordre sous sa nouvelle apparence.

Rapidement, il devient le meilleur policier de la ville, à la fois téméraire, efficace et compréhensif. C’est à ce titre qu’il est chargé d’arrêter l’insupportable Monpetit, un chat roux tigré qui terrorise les habitants d’Ohkay.

Plusieurs fois, Dog Man réussit à l’envoyer en prison. Mais le félin, qui a plus d’un tour sous sa moustache, trouve toujours une solution pour s’évader. Et il a une tonne d’idées plus créatives les unes que les autres pour terrasser Dog Man, faire le plus de dégâts possibles autour de lui et éliminer tous les « bons samaritains » qui existent. Il ira même jusqu’à se créer un clone, Petitmonpetit, qui s’avèrera plus adorable que terrifiant. Ou ressusciter Bubulle, un poisson mort qui possède des pouvoirs télékinétiques….

A partir de quel âge ?

Dès 6 ans, même si certains enfants pourront être impressionnés par la drôle d’opération chirurgicale à laquelle est soumis Dog Man !

L’avis de MAFAMILLEZEN

Dog Man est un film qui a du chien. Le charme majeur de ce long-métrage, ce sont ses personnages principaux, d’abord Dog Man, évidemment. Tout super- flic qu’il soit, il ne peut pas s’empêcher de se laisser aller à ses instincts canins. Il rapporte les balles quand on les lui lance. Et il lèche la figure de ses interlocuteurs pour exprimer la sympathie qu’ils lui inspirent. Cela au grand dam du patron de la police, Chef, qui a appris à apprécier son travail mais qui voudrait qu’il s’affranchisse de ses habitudes trop animales. Dog Man est aussi le protagoniste le plus tendre et le plus… humain de tous ceux qui défilent à l’écran, notamment dans sa manière de se comporter avec Petitmonpetit.

Dans un registre moins comique, et à travers des scènes comme celle où notre demi-toutou revient dans ce qui a été autrefois sa maison, Dog Man exprime la douleur de l’abandon. Et la difficulté qu’il y a à être différent dans une société qui valorise la norme.

On adore aussi Petitmonpetit, dont la mignonnerie, la tendance à poser des questions sans cesse et l’amour à toute épreuve qu’il nourrit pour son père, nous font fondre. Véritable remède à la morosité, il devrait séduire petits et grands. Tout comme l’humour déjanté et parfois complètement absurde de cet opus, qui colle bien à ceux de l’univers des albums de Dav Pilkey, le géniteur originel de Dog Man.

Parce qu’elle assume sa touche rétro tout en étant dynamique, l’animation est également fidèle à ce que propose le dessinateur dans ses livres. Et elle ne dépare pas non plus en matière de qualité par rapport à ce que fait d’habitude Dreamworks. Cerise sur le gâteau, il y a un joli casting qui donne de la voix, Dog Man s’étant ainsi offert les services du trio Dany Boon (Monpetit), Guillaume Canet (Bubulle) et de José Garcia, qui double Chef.

En revanche, le scénario manque d’une vraie direction. On a davantage l’impression d’une succession de séquences, qui se suivent sans vraiment s’imbriquer, que d’un récit cohérent. Et Bubulle, le poisson cruel qui vient renforcer le clan des méchants en cours de route, n’apporte pas grand-chose de neuf dans l’intrigue, si ce n’est de faire doublon avec Monpetit.  A la fin, la scène de la bagarre des immeubles arrive elle aussi comme un cheveu sur la soupe, sans qu’on comprenne son utilité ni son rapport avec le reste.

Mais, en dépit de cette trame qui se perd (et nous perd) parfois à force de vouloir trop en faire, Dog Man réussit largement à gagner notre affection !

Dog Man
Réalisé par :
Peter Hastings
Avec les voix françaises de : 
Dany Boon, Guillaume Canet et José Garcia
Genre :
Animation
Durée :
1h28
Sortie au cinéma :
le 9 avril 2025

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