Genre : film d’animation – documentaire – récit autobiographique
A partir de : 10 ans
Sortie au cinéma : le 6 juin 2012
Réalisé par : Jung ; Laurent Boileau
Avec : Jung, Christelle Cornil, Jean-Luc Couchard
Durée : 1h15
Adaptation cinématographique du roman graphique éponyme, Couleur de peau : Miel aborde le thème de l’adoption internationale d’enfants coréens avec beaucoup d’originalité. En sélection au festival d’Annecy 2012, ce film franco-belge est à voir au cinéma dès le 6 juin 2012.
Pour qui ?
Avec en toile de fond la thématique de l’adoption et ses conséquences, Couleur de peau : Miel n’est pas un film pour enfants mais plutôt à réserver aux adolescents et parents, concernés ou non par le sujet. Les amateurs de bandes dessinées ont eux plaisir à découvrir les belles animations et le parcours de vie du dessinateur belge Jung.
L’histoire de Couleur de peau : Miel
Né en 65 à Séoul et adopté en 71 par une famille belge, Jung fait partie des centaines de milliers d’enfants coréens éparpillés à travers le monde depuis la fin de la guerre de Corée. Adapté du roman graphique Couleur de peau : Miel, le film revient sur les moment-clés de la vie de ce garçon devenu dessinateur en explorant les thèmes du déracinement, de l’intégration ou encore de l’amour maternel.
(peut être faire en sorte que cette partie sur l’histoire du film soit courte, car c’est un peu redondant avec la bande-annonce et je ne pense pas que ce soit la partie la plus lue par les parents)
Bande-annonce
Couleur de peau : Miel est un film rare. Très étonnant d’un point de vue esthétique, il mêle 2D et 3D, dessins d’animation et images d’archives, démarche intéressante qui s’inscrit dans une volonté d’allier à la fiction une réalité historique. A la fois film d’animation et film documentaire, Couleur de peau : Miel s’intéresse à l’une des conséquences les plus terribles de la guerre de Corée : le sort des enfants coréens abandonnés et leur adoption à travers le monde.
Ce pan méconnu de l’histoire nous est ici raconté à la première personne, par l’un de ces petits coréens devenu adulte : Jung. De l’orphelinat à son adolescence tumultueuse en passant par son arrivée en Belgique, ce dessinateur retrace son parcours dans toute sa complexité, son ambivalence et parfois même sa violence. Mais loin de s’apitoyer sur son sort, Jung nous offre aussi et surtout avec Couleur de peau : Miel un regard décalé et ironique sur sa vie d’enfant adopté.
Un film autobiographique particulièrement touchant, qui nous sensibilise à l’Histoire de Corée et permet de comprendre ce qui se joue dans l’adoption de manière plus universelle.
Le petit + sur le film :
Au lendemain de la guerre de Corée (1950-1953), le gouvernement sud-coréen encourage l’adoption d’enfants par des étrangers, notamment occidentaux. Près de 200 000 enfants coréens sont dès lors disséminés dans le monde, dont la moitié aux Etats-unis, près de 4000 en Belgique et 13 000 en France.
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