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Comment faire face à une baisse de revenus ?

Par Lola Payet - Mise à jour le

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Soudaine et imprévisible, la baisse de revenus est une situation que traversent bien des personnes à un moment donné de leur vie. Elle est anxiogène tout en constituant un défi redoutable. Elle peut avoir des impacts négatifs sur notre bien-être financier, sur le moral de toute la famille et même sur notre santé. Qu’elle soit consécutive à une perte d’emploi, à une réduction de salaire, à une maladie, à des circonstances imprévues, etc., il est important de savoir comment réagir face à cette épreuve et comment s’en sortir. Dans le cas où vous seriez confronté à une baisse de revenus, voici comment faire face à une telle situation.

Établissez un budget et respectez-le

En cas de diminution des revenus, le premier réflexe à avoir est de diagnostiquer votre situation financière actuelle. Vous devez pour cela établir un budget clair et réaliste. Passez d’abord en revue vos dépenses habituelles, tant fixes que variables. Sont à considérer lors de cette étape vos besoins essentiels, à l’instar :

  • du logement,
  • de la nourriture,
  • du transport,
  • des soins de santé,
  • des services publics,
  • du règlement des dettes,
  • de la scolarité de vos enfants

N’oubliez pas de prêter attention à vos envies (voyages, loisirs, etc.). Veillez par la suite à classer toutes ces dépenses par ordre de priorité. L’étape suivante s’articule autour de la prise en compte de toutes vos sources de revenus (salaire, allocations, épargne, etc.). L’établissement d’un budget vous donne la possibilité de savoir exactement combien d’argent vous avez à votre disposition tous les mois. Il vous permet de le répartir entre vos envies et vos besoins essentiels. Votre budget vous aide aussi à identifier chaque poste où vous pouvez réduire vos dépenses. Nous pouvons y ajouter ceux où les investissements doivent être maintenus ou augmentés.

Vous devrez le respecter scrupuleusement et l’actualiser régulièrement. Un budget n’est effectivement pas figé, vous devez faire en sorte qu’il se prête à votre situation et à vos objectifs. Sa bonne gestion vous aide à mieux gérer vos finances et à minimiser le stress lié à une baisse de revenus.

Cherchez des moyens d’économiser de l’argent

En cas de baisse de revenus, voici quelques leviers qui peuvent vous permettre de faire des économies sans sacrifier votre qualité de vie.

Le rachat de crédits

Dans le cas où vous auriez contracté plusieurs prêts, la solution efficace du rachat de crédits vous permet de reprendre le contrôle de vos finances. Cette opération est également connue sous le nom de regroupement de prêts, de consolidation de dettes ou de restructuration de créances. Elle consiste à faire racheter vos prêts en cours par un organisme spécialisé qui les unifiera au sein d’un seul contrat. C’est comme si vous optiez pour le remboursement par anticipation de vos créances pour ensuite en contracter une nouvelle auprès d’un autre établissement financier.

L’entité de rachat adresse à chacun de vos créanciers le remboursement du capital restant dû. Une fois qu’il aura soldé tous vos prêts auprès des institutions concernées, il procède au déblocage de fonds. Il n’a plus qu’à regrouper les crédits ainsi rachetés dans un contrat unique. À la clé, vous profitez d’un prêt à rembourser à un seul établissement. Son taux est allégé, la durée de remboursement allongée et les mensualités réduites jusqu’à 60 %.

Le rachat de crédits permet l’assainissement de vos finances personnelles. Il apporte un coup de pouce à votre budget tout en améliorant le montant de votre reste à vivre. Grâce à cette opération, vous pourrez retrouver un certain pouvoir d’achat. Nous pouvons ajouter à tout cela l’optimisation de votre situation d’endettement et de votre cote de crédit. Citons également la lecture ainsi que la gestion facilitées de votre budget et l’allégement des démarches administratives.

Il vous est possible d’inclure dans l’opération une demande de trésorerie d’appoint. Il s’agit d’un prêt non affecté que vous pourrez utiliser pour faire face à une baisse de revenus. Par conséquent, la restructuration de créances s’inscrit comme un levier de stabilité financière. Avant d’y avoir recours, prenez cependant le temps de faire une simulation en ligne. Cette dernière vous permet de déterminer si le rachat de crédits peut réellement vous être bénéfique et d’estimer les économies potentielles en découlant.

D’autres pistes pour faire des économies

Pour économiser de l’argent, vous devez faire jouer la concurrence dans votre quotidien. Que ce soit pour vos factures énergétiques, vos courses alimentaires, vos abonnements internet ou téléphonique, vos assurances… Il est toujours utile de confronter les offres du marché avant de prendre une décision. C’est ce qui vous permettra d’identifier les produits et les services les moins chers, mais qui se prêtent à vos besoins.

N’hésitez pas à tirer parti des réductions et des promotions proposées par les commerces tout au long de l’année. Elles vous permettent de faire des achats plus importants à moindre coût.

Au lieu de faire l’acquisition d’articles neufs dont vous n’avez pas forcément besoin, vous pouvez jouer la carte de la récupération ou du troc. La première option consiste à transformer ou à réutiliser des biens jetés ou usagés afin de leur offrir un second cycle de vie. Pour ce qui est de la seconde proposition, il s’agit d’échanger des services ou des biens à d’autres consommateurs. Faites le maximum de choses par vous-même, par exemple vos repas, votre lessive, votre savon, votre compost, vos cosmétiques, le lavage de votre véhicule, etc.

Cherchez d’autres sources de revenus

Pour compenser une baisse de revenus, il est judicieux de chercher des moyens de gagner plus d’argent. Plusieurs options s’offrent à vous si vous désirez arrondir vos fins de mois et optimiser vos finances.

Citons tout d’abord les revenus passifs qui se rapportent aux revenus générés régulièrement par un système que vous aurez mis en place. Ils nécessitent un investissement initial de votre part et une veille constante. Sont considérés comme tels les royalties, les loyers, les commissions, les droits d’auteur, les pensions de retraite, les dividendes d’actions, etc. Les revenus passifs sont récurrents dans le sens où vous pouvez en bénéficier indépendamment de votre temps. Pour les générer, vous pouvez miser sur :

  • le dropshipping,
  • le marketing d’affiliation,
  • la monétisation de votre talent ou de votre passion via la vente de produits digitaux (vidéo, podcast, ebook, tutoriel, musique…),
  • la création de templates et design produits,
  • le blogging,
  • la création d’articles sponsorisés,
  • le parrainage

Hormis les revenus passifs, vous pouvez chercher un emploi à temps partiel pour compléter vos revenus. Il existe d’ailleurs une multitude de secteurs qui offrent de multiples opportunités à ceux qui veulent activer ce levier. Si vous avez des talents ou des compétences spécifiques, vous aurez tout à gagner en misant sur le statut de freelance. Vous pouvez par exemple proposer des services de rédaction, de design graphique, de développement web, de programmation informatique, etc. Le travail temporaire, la vente en ligne, la location de vos biens et la formation online peuvent aussi vous être d’une grande aide.

Veillez à profiter de toutes les prestations publiques auxquelles vous pouvez prétendre

Selon votre situation personnelle ou professionnelle, vous pourriez prétendre à plusieurs prestations publiques. En voici quelques exemples.

Le revenu de solidarité active (RSA)

C’est une prestation sociale visant à garantir un revenu minimum aux individus justifiant de revenus inférieurs à un certain seuil. Son montant est calculé en fonction du niveau de revenu des foyers et de leur composition. Cette prestation ne s’adresse qu’aux personnes âgées d’au moins 25 ans ou qui ont au moins un enfant à charge. Elles doivent résider de manière effective et stable en France, ou être en situation régulière si elles sont étrangères.

L’allocation de retour à l’emploi (ARE)

Cette prestation sociale permet la compensation partielle d’une perte de salaire consécutive à une perte d’emploi involontaire. Son montant dépend de celui des salaires antérieurs et de leur durée. Pour en bénéficier, vous devez être inscrit comme demandeur d’emploi auprès du Pôle emploi. Il faut en plus que vous soyez apte à exercer une activité professionnelle et que vous recherchiez activement de l’emploi. L’autre condition à respecter est la justification d’une durée minimale d’affiliation au régime d’assurance chômage.

L’allocation spécifique de solidarité (ASS)

Il s’agit d’une prestation sociale permettant à aux personnes ayant épuisé leurs droits à l’ARE de profiter d’un revenu minimal. Son montant est forfaitaire et varie selon que vous vivez en couple ou seul. Les conditions d’éligibilité à ce soutien sont les suivantes :

  • inscription au Pôle emploi en tant du demandeur d’emploi,
  • aptitude à travailler,
  • recherche effective d’emploi,
  • justification de 5 années d’activité salariée dans la décennie qui précède la rupture du contrat de travail,
  • respect du plafond de ressources mensuelles de 1 183,70 euros pour une personne seule ou 1 860,10 pour un couple.

À savoir que les bénéficiaires de l’ASS peuvent continuer à en profiter en cas de reprise d’activité, mais sous certaines conditions.

L’allocation aux adultes handicapés (AAH)

Une telle allocation garantit un revenu minimal aux personnes en situation de handicap afin de les aider à faire face aux dépenses du quotidien. Son montant dépend de leur niveau de ressources et leur taux d’incapacité, mais ne peut excéder 971,37 €/mois. Seuls les individus qui ne perçoivent aucun autre revenu sont éligibles au montant maximum. Pour y avoir droit, vous devez être reconnu comme handicapé par la CDAPH (Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées). Vous devez en plus être âgé d’au moins 20 ans, résider en France et respecter les plafonds de ressources selon le nombre d’enfants à charge.

Hormis les prestations publiques, certaines associations caritatives peuvent vous faire profiter d’un soutien matériel, moral ou juridique. Citons par exemple le Secours populaire français, les Restos du cœur, la Croix-Rouge française, etc.

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