S’ils fréquentent Morphée de façon très hachée étant bébés, nos enfants connaissent généralement des nuits plus apaisées en grandissant. Que faire si ça n’est pas le cas ? Nos conseils pour mieux gérer les troubles du sommeil de l’enfant.
Les cauchemars, les plus effrayants des troubles du sommeil
Au rayon des petits bobos du sommeil de nos bambins, on peut d’abord citer les cauchemars. Classiques mais effrayants pour un tout-petit. Les cauchemars concernent une assez large majorité de nos loustics à un moment ou à un autre de leur enfance. Elles seront plus fréquentes si l’enfant traverse des périodes de changement personnel. Ou de fragilisation affective, type changement d’école, déménagement, naissance d’un petit frère ou d’une petite sœur. Ou encore séparation de papa et maman.
Tout à fait bénins et sans risque pour la santé, les cauchemars peuvent néanmoins créer une vraie phobie de l’endormissement. Junior renâcle, voire refuse tout net de retourner se coucher parce qu’il craint de se retrouver à nouveau confronté à ces images affreuses.
Les terreurs nocturnes et somnambulisme, impressionnants
Dans la même veine, on trouve aussi les terreurs nocturnes, qui se produisent souvent en début de nuit. Elles se différencient des cauchemars par le fait que l’enfant hurle, transpire mais sans se réveiller. Et qu’il ne garde aucun souvenir de sa nuit agîtée le lendemain.
Un comportement qui est poussé à l’extrême dans le somnambulisme, qui s’observe rarement avant 3 ans et après 10 ans. L’enfant somnambule se lève de son lit et se déplace dans la maison, tout en dormant à poings fermés (et pour cause puisqu’il est alors dans une phase de sommeil profond).
Les somniloquies, plus rares
Enfin, nos zouzous souffrent parfois de somniloquies. Moins impressionnantes, elles sont tout de même surprenantes. Junior parle durant son sommeil. Oubien il effectue des mouvements réguliers de la tête et/ou du corps en dormant.
Quelques recommandations pour éviter les troubles du sommeil
Un hygiène de vie sain et un rythme régulier
Instaurez tout d’abord des horaires de coucher réguliers. Ni trop précoces, ni trop tardifs dans la journée. Et soyez attentif à ce que celui-ci ait lieu dans une ambiance sereine, propice à l’endormissent. Sa chambre doit être confortable et maintenue à une température convenable ( autour de 19-20 degrés)
Pas non plus de télé qui hurle, de repas trop lourd ou de sodas caféinés qui pourraient le transformer en pile électrique.
Soyez présents, rassurants et réconfortants
Créez, en revanche, des petits rituels qui le rassureront. La petite histoire du soir, la chanson avec le doudou, l’allumage de la veilleuse… S’il vous tire du lit en pleine nuit, obligez-vous à faire un câlin. Même si vous n’en pouvez plus et êtes d’une humeur de crin, ne le disputez surtout pas. Cela risquerait d’ancrer chez lui le sentiment de rejet par rapport au sommeil.
Il fait des cauchemars, souvent les mêmes ? Discutez-en, de manière approfondie, avec lui. Verbaliser, de façon consciente cette fois-ci, ses angoisses peut être un bon moyen de les neutraliser. Au besoin, amenez-le chez un psychologue si ces mauvais rêves et les peurs qui vont avec deviennent récurrents.
N’ayez recours à des médicaments -adaptés à son âge- qu’après avis médical : ce qui est fonctionne sur les adultes n’est pas absolument pas conçu pour les enfants !
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