Acclamé au dernier Festival de Cannes, Ma vie de courgette est un film d’animation aussi poignant que virtuose. Il narre l’histoire d’Icare, alias Courgette, un petit garçon au destin fracassé qui va progressivement se reconstruire grâce à la magie de l’amitié et de l’amour. Le film a reçu le Prix du Public au Festival du film d’animation d’Annecy, et le Valois de Diamant au Festival du Film Francophone d’Angoulême 2016. Il a aussi été reçu le César du meilleur long-métrage d’animation en 2017.
Ma vie de courgette : l’histoire
Icare, neuf ans cohabite avec sa mère, qui noie sa déprime dans l’alcool depuis que son compagnon est parti avec « une poule ». Le quotidien est d’autant moins drôle aux côtés de celle qui le surnomme « Courgette » qu’elle n’hésite pas à passer ses nerfs sur lui et à le frapper. Un soir, en voulant échapper à une énième volée de coups, Courgette la tue par accident.
Il rencontre alors Raymond, le policier à qui il raconte les circonstances du drame. Ce dernier l’amène au foyer des Fontaines, un orphelinat où vivent déjà Simon, Ahmed, Jujube, Alice et Béatrice. Tous sont des enfants aux parcours aussi chaotiques et douloureux que le sien. Après des débuts difficiles dans cet établissement, Courgette réussit à se faire accepter de ses camarades. Même de Simon, le chef de bande, trouvant auprès d’eux la famille qu’il n’a plus.
Et l’arrivée de la ravissante Camille va lui mettre encore plus d’étoiles dans la tête…
A partir de quel âge ?
Pas avant 8 ou 9 ans. Ma vie de courgette évoque clairement la maltraitance envers les enfants et d’autres thématiques très rudes, comme la consommation de drogue, l’immigration clandestine, l’inceste ou l’incarcération de parents criminels. Trop délicat donc pour les tout-petits, même si les épisodes les plus bouleversants, seulement évoqués, ne sont jamais montrés à l’écran.
L’avis de MAFAMILLEZEN
C’est avec le cœur serré mais l’esprit transporté qu’on ressort de sa séance de cinéma. Car Ma vie de courgette est un opus magnifique qui prend aux tripes. Il y de la tragédie à haute dose dans la vie des jeunes personnages mais aussi beaucoup d’humour dans la façon dont ils traversent les épreuves qu’elle leur inflige.
Une impression d’alterner entre gaité et mélancolie que renforce le graphisme du film. Si les décors ressemblent à de (jolis) dessins d’enfant, le visage des jeunes héros, notamment leurs immenses yeux cernés de noirs, témoignent de l’acuité de leurs souffrances. Poétique et déchirant…
Le livre du film, aux éditions P’tit Glénat. A partir de 6 ans. Prix : 14,50 €. Commander
CONCOURS : A gagner 12 exemplaires du livre du 10 au 26 février 2017 dans l’Espace Jeux-concours !
Et une exposition, à Lyon : L’Envers du décor, du film Ma Vie de Courgette
35 marionnettes, 9 décors originaux recomposés, les étapes de fabrication des marionnettes, des planches préparatoires, des storyboards, des études de couleurs, des making-of et des séquences du film. Le long-métrage, coproduction franco-suisse, a été entièrement fabriqué au Pôle Pixel de Villeurbanne.
Au musée Miniature et Cinéma, 60, rue Saint-Jean, Lyon 5e. Tél. 04 72 00 24 77
Adulte : 9 €, Enfant : 6,50 €.
Jusqu’au 2 avril 2017.
Réalisé par : Claude Barras
Avec les voix de : Gaspard Schlatter, Sixtine Murat et Pauline Jaccoud
Genre : Animation
Durée : 1h06
Sortie : 19 octobre 2016
A partir de 8 ans
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@Midassi : comme si nos enfants avaient besoin d’avantage d’images anxiogènes…
A l’agressivité de notre monde déshumanisé, il faudrait ajouter la noirceur des cas sociaux les plus sordides… Passer ça dans les écoles? On marche vraiment sur la tête en france!
Bonjour superbe film,plein d’émotion
à voir absoluement et pourquoi pasà montrer dans les écoles