Dans le film La fabuleuse Gilly Hopkins, inspiré du roman éponyme de Katherine Paterson, une adolescente en rupture de famille et au tempérament rebelle va trouver une tribu de cœur qui l’aimera comme elle est…
L’histoire
La vie n’a pas été tendre avec pour Galadriel dite « Gilly » Hopkins. Délaissée tout bébé par sa mère, Courtney, la demoiselle de douze ans enchaine depuis les séjours dans les familles d’accueil, dans lesquelles l’adolescente fait en sorte de ne jamais rester très longtemps en multipliant les grosses bêtises et en se montrant cassante et insolente. Gilly pense se suffire à elle-même, ne veut pas d’amis, pas de parents de substitution… La seule chose qui la fasse rêver, c’est l’idée de retrouver un jour sa maman, avec qui, elle est en sûre, elle pourra entretenir une magnifique relation et rattraper le temps perdu.
L’arrivée chez Maime Trotter, une sexagénaire aux rondeurs sympathiques et au cœur gros comme l’Amérique va cependant bousculer ses certitudes. Au départ horripilée par l’affection débordante de cette « mama » qui l’inonde de petits surnoms ridicules et résolue à partir de chez elle le plus vite possible, notre irréductible va finalement nouer avec elle des liens indéfectibles, ainsi qu’avec William Ernest, le petit garçon dont Maime s’occupe depuis un an et demi et avec monsieur Randolph, leur voisin aveugle. Mais un nouveau personnage va entrer en scène et mettre à mal cet équilibre…
A partir de quel âge ?
Si La fabuleuse Gilly Hokins peut être vu par les tout-petits, il sera peut-être davantage apprécié par les enfants de sept-huit ans et plus, à l’âge où l’on commence à réfléchir sur le monde qui nous entoure.
L’avis de MAFAMILLEZEN
Le film est très agréable à regarder, même si les ficelles du scénario sont parfois un tout petit peu grosses. On est surpris, par exemple, du revirement assez brutal de Gilly qui se décide tout à coup à adopter la famille d’accueil qu’elle rejetait de toutes ses forces. Pas dérangeant, à condition d’accepter qu’on se situe dans le registre du mélo… Par ailleurs, les interprètes sont tous impeccables. Sophie Nélisse, quinze ans à peine porte toute l’histoire sur ses épaules avec talent. Elle est entourée à l’écran de trois des plus grandes dames du cinéma américain, Kathy Bates, tendre Maime, à l’opposé des rôles qu’on lui confie souvent, Glenn Close, en grand-mère riche mais esseulée et enfin l’excellente Octavia Spencer, alias Miss Haris, la prof de Gilly qui va lui apprendre les vertus de la colère et à assumer son vrai prénom, Galadriel…
L’avis des juniors
« J’ai trouvé ça émouvant. Ça permet de se rendre compte de la chance que l’on a parce que ce n’est pas facile pour les enfants qui n’ont pas des parents à la hauteur. C’est difficile pour Gilly de devoir changer de maison sans arrêt » Martin, 9 ans
« J’ai apprécié le film même si je ne sais pas si les choses peuvent se passer aussi bien dans la vie » Tristan, 9 ans
« C’est plein de tendresse. Ça ressemble plus à une histoire vraie que beaucoup de films que je vois. Et j’ai adoré le personnage de Mr Randolph, le monsieur aveugle et celui d’Agnès, la « copine » de Gilly, surtout quand elle lui dit « Merci d’avoir fait semblant d’être mon amie. C’était vraiment bien ! » Noé, 9 ans
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Réalisé par : Stephen Herek
Genre : Comédie, Famille
Avec : Sophie Nélisse, Kathy Bates, Glenn Close et Octavia Spencer
Durée : 1h39
En salle le : 24 février 2016
A partir de 8 ans
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