Pour « retrouver », il convient avant tout de s’assurer d’en avoir déjà « trouvé » le sens… Que fête-t-on à Noël ? En quoi cette fête religieuse peut-elle concerner tout un chacun… Parent, comme enfant ?
Un peu d’histoire…
Il n’aura échappé à personne qu’à la période de Noël, les jours sont courts…. Très courts même. Normal, nous fêtons le Solstice d’hiver : c’est le moment de l’année où la nuit est la plus longue… mais où les jours recommencent à allonger. Bref, c’est la victoire de la lumière qui commence à reprendre de la force et finira par vaincre les ténèbres, jusqu’à son apogée : le solstice d’été.
Faire la fête à cette occasion commence à dater : dès le 1er S. avant JC, les romains fêtaient Mythra « le soleil invaincu » le 25 décembre. Au IV° Siècle, l’empereur Constantin et le Pape Libère fixent le 25 décembre pour célébrer la naissance de Jésus. En effet, les Evangiles chrétiens ne disent rien de la date à laquelle cet événement eut lieu. Cette date a une valeur symbolique : on considérait alors la venue du Christ comme le lever du « Soleil de justice ». La fête de Noël célèbre ainsi la naissance de Jésus soleil de justice… Et permet alors également aux chrétiens de remplacer-réutiliser la fête païenne des romains sans se les mettre à dos.
Que fête-t-on vraiment à Noël ?
A tout Seigneur, tout honneur : Noël étant une fête chrétienne, si on veut retrouver son sens, il convient de s’interroger sur ce qu’y trouvent les Chrétiens.
Les Chrétiens fêtent ce jour-là la naissance d’un enfant, Jésus de Nazareth, dont la vie et la mort sont venus apporter un sens nouveau au monde . En effet, ils considèrent que Jésus était un messager de paix et d’amour pour tous. Fêter Noël, pour les Chrétiens, revient donc à se réjouir de la naissance de ce bébé, et devrait, à l’exemple de leur Modèle, leur donner envie de vivre plus en paix et en donnant plus d’amour… au moins ce jour là.
Mais la paix et l’amour ne sont, bien sûr, pas l’apanage des Chrétiens : chacun d’entre nous pourrait retenir, pour ce prochain Noël, cette idée : « Comment, dans ma vie, puis-je augmenter mon niveau d’amour et de paix ? »
Quelques idées non exhaustives…
Noël est aussi une fête de famille : la naissance d’un bébé fait passer le couple à l’état de « famille ». On devient parent… et la vie n’est plus jamais la même. Et si cette année, vous décidiez de renouer à l’occasion de Noël avec un membre de votre famille avec lequel vous êtes fâché ? Il ne s’agit ni d’accuser, ni de s’accuser. Mais une lettre, un coup de fil pour dire simplement « et si l’on remettait les compteurs à zéro ? Tu me manques… » peut être le premier pas que l’autre attend, sans oser le faire lui-même ?
Autre idée : réunir, même au dernier moment, les membres de votre famille ou de la famille de votre conjoint qui se retrouvent seuls : si chacun prépare quelque chose en vue de le partager, ça ne devrait pas être trop compliqué à gérer !
Noël est généralement aussi associé à la bonne chair… Et si, cette année, vous proposiez à quelqu’un de seul de venir partager avec vous ces succulents mets que vous avez préparés ? Une vieille voisine, un jeune homme seul… ou même un SDF… Une personne de plus à votre table ne devrait pas vous coûter beaucoup, et peut rapporter beaucoup à celui qui reçoit l’invitation !
Et pour les présents : pourquoi ne pas faire des marque-places avec, au dos, un mot personnalisé pour chacun, indiquant quelque chose que vous appréciez particulièrement chez cette personne ?
Enfin Noël, ce sont aussi les cadeaux. C’est d’ailleurs tellement vrai que j’ai entendu il y a peu une conversation dans le métro : deux personnes trouvaient que « les commerçants ne savent plus quoi concevoir ! Après la fête des mères, des pères et des grand-mères, il faut qu’ils trouvent encore le moyen de « se faire » de l’argent avant les soldes d’hiver en inventant Noël…. » Sic.
Faire plaisir à ceux que l’on aime, c’est bien sur un signe d’amour… Mais qu’en est-il des enfants dont les parents n’ont pas de quoi fêter Noël ? Et si vous proposiez à vos enfants de retrouver, avant Noël si possible, mais tant pis si c’est après, un jeu auquel ils ne jouent plus, en bon état, qui pourrait illuminer le regard d’un enfant ? De nombreuses associations comme le Secours Populaire ou le Secours Catholique se chargent de les récolter et de les redistribuer aux plus nécessiteux. Car qui s’enrichit le plus à votre avis ? Celui qui reçoit plus que ce qu’il a demandé ? Ou celui qui donne avec bon cœur ?
Et pourquoi ne pas proposer à chaque membre de la famille de fabriquer un cadeau de ses mains : un dessin, une confiture, un poème ou une écharpe. Selon ses dons, je suis certaine que chacun et chacune trouvera quelque chose à offrir qui aura bien plus de valeur que celle des cadeaux achetés : la valeur de l’amour partagé.
Enfin, les plus courageux pourront aller passer la nuit du 24 décembre dans une association caritative, à servir à manger et apporter un peu de chaleur aux plus pauvres.
Souvenez-vous : c’est votre exemple et la façon dont vous allez fêter Noël – ou ne pas le fêter -, qui aura le plus d’impact sur vos enfants et leur montrera quelles sont les valeurs essentielles pour vous !
Il ne me reste plus qu’à vous souhaitez de très bonnes fêtes de fin d’année… avec beaucoup de paix à partager et beaucoup d’amour à donner !
Marie-Charlotte Clerf
Thérapeute Vittoz certifiée, coach certifiée en développement personnel, formatrice parentale. Elle a créé « MC2 coach-famille » pour aider les parents à améliorer leur vie de famille. Ses spécialités : accompagner chaque membre de la famille à trouver sa juste place, faire progresser la communication et les relations parents / enfants et enfants entre eux , favoriser la prise de conscience de ses points forts et des points d’amélioration possibles, aider à sortir d’un burn-out familial ou d’une dépression, se sentir utile et plein d’énergie, tout en ayant le temps de s’ occuper de soi-même…
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Merci pour cet article très intéressant & informatif sur Noël !