Pour Léa, l’héroïne de Reine d’un été, le temps des grandes vacances va être celui des découvertes, de l’affirmation de soi et des défis.
Reine d’un été : l’histoire
Ça y est ; la cloche de l’école a sonné ! C’est l’heure de la liberté pour Léa, dix ans. Mais pas question pour elle de partir comme les autres années en colonie avec ses amies habituelles, qui ont grandi et avec qui elle ne se sent plus très en phase. Les confidences sur les petits copains, le maquillage et les fringues, très peu pour elle ! D’abord esseulée, la demoiselle aux yeux acier va faire la rencontre d’une bande de garçons plutôt intrépides et bricoleurs, qu’elle essaiera d’intégrer. Mais celle qui ne supporte plus les filles à cause de leurs préoccupations futiles, sera justement rejetée par ce groupe d’aventuriers parce qu’elle en est une. Plus que de n’importe qui, elle devra donc faire ses preuves pour montrer à Nico, Paul, Robert, Moritz et Léon qu’elle ne craint rien, ni personne, au risque parfois d’accepter de se prêter à des épreuves terriblement dangereuses, comme de rentrer par effraction chez les gens ou de se coucher sur une voie ferrée au moment où le train passe. De quoi gagner haut la main le respect et même l’affection de cette petite assemblée très masculine !
A partir de quel âge ?
7-8 ans. C’est un joli film mais qui est tout sauf gnan gnan… Et le format ultra-ramassé de Reine d’un été (1h07) est parfait pour ceux qui ne tiennent pas en place.
L’avis de MAFAMILLEZEN
Reine d’un été peut déstabiliser : il y a dans cet opus une façon de filmer et de raconter qui est très inhabituelle, beaucoup plus lente et plus silencieuse que tout ce que l’on a l’habitude de voir sur nos écrans. Tout particulièrement dans les long-métrages jeunesse au rythme et au débit de paroles souvent survoltés.
Mais si l’on accepte de s’y immerger, il parvient à nous prendre dans ses filets, notamment grâce à la personnalité de son héroïne, forte, frondeuse, casse-cou, parfois butée mais pas dénuée pour autant de sensibilité et d’attention aux autres : on le voit dans la relation complice qu’elle entretient avec un sympathique marginal, Mark Wagenburg, auquel personne n’accorde d’égards à part elle et qu’elle va tenter d’aider à garder sa maison. Ou dans la réaction que Léa a face au secret qu’elle découvre à propos de son voisin pompier, et qu’elle refusera de révéler afin de ne pas lui faire de tort, même si cela lui aurait permis de devenir plus populaire auprès de ses nouveaux camarades…
Il y aussi quelque chose d’indéfinissable et de très réussi dans cette fresque, qui montre la bascule qui conduit à ce que l’on sorte de l’enfance pour entrer progressivement dans l’adolescence. La dernière scène que Joya Thorne, la toute jeune réalisatrice berlinoise, a choisi de ponctuer avec une chanson française, Le vent nous portera de Noir Désir, est la plus jolie de toutes et nous laisse comme une impression de nostalgie quand elle se termine…
Reine d’un été
Réalisé par : Joya Thome
Avec : Lisa Moell, Tito Mewes, et Ceci Schmitz-Chuh
Genre : famille, aventure
Durée : 1h07
Sortie au cinéma : le 29 août 2018
Sortie vidéo : le 2 avril 2019 – Commander
A partir de 7 ans
CONCOURS : A gagner 10 DVD du 2 au 18 avril 2019 dans l’espace Concours !
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Salut ! Je pense que « Reine d’un été » est un très beau film d’aventure. Cette fiction a d’ailleurs énormément fait plaisir à mes enfants. Je trouve aussi que l’histoire est très touchante.