Le très sollicité Arnaud Ducret, déjà à l’affiche de Les dents, pipi et au lit et de Gaston Lagaffe ces derniers mois, s’offre un contre-emploi surprenant dans Monsieur Je-sais-tout, en salles le 9 mai. Il y incarne un célibataire très endurci dont le quotidien est bouleversé par l’arrivée de son neveu autiste. Et on vous fait gagner des places ! (concours en bas de page)
L’histoire
Entraîneur de foot à la Rochelle, Vincent Barteau, 35 ans, s’apprête à larguer les amarres pour partir en Chine prendre les rênes d’une équipe chinoise, avec un très gros salaire à la clé. Alors que son contrat est sur le point d’être signé et que ses valises sont presque prêtes, notre colosse d’1m 92 se voit temporairement confier la garde du fils de sa sœur. Léonard, dit Léo, 13 ans et 1m53, est atteint du syndrome d’Asperger, une forme légère d’autisme. D’abord soucieux d’accorder le moins d’attention et de temps possible à cet inconnu qui fait partie d’une famille avec qui il a totalement coupé les ponts, Vincent découvrira quels trésors d’intelligence, de perspicacité et même parfois de drôlerie se cachent chez celui que la société a tendance exclure. Et lui qui se croyait totalement sans attache va peu à peu lier son destin à cet adolescent tombé du ciel….
A partir de quel âge
8-9 ans. Les plus jeunes pourront apprécier aussi s’ils sont sensibles à ce type de problématique.
L’avis de Ma Famille Zen
Monsieur Je-sais-tout choisit un parti-pris audacieux, celui d’aborder le thème du handicap sous l’angle de la comédie. S’il n’atteint pas dans ce domaine les sommets de virtuosité d’Intouchables, le blockbuster aux vingt millions d’entrées, il n’empêche qu’il remplit malgré tout assez brillamment sa mission.
D’abord parce que le scénario préfère marcher sur la pointe des pieds plutôt que de sortir la grosse artillerie, ce qui est rare et agréable au cinéma. On a beau parler d’autisme, il n’y a pas de place ici pour les rebondissements larmoyants et l’avalanche de bons sentiments.
Quant aux interactions entre les personnages, notamment entre Vincent et Léo, elles sont aussi joliment dessinées, sans jamais forcer. Beaucoup d’entre elles passent d’ailleurs par les silences et les regards, ce qui permet de découvrir des facettes insoupçonnées et plus intériorisées du talent d’Arnaud Ducret, comédien et humoriste que l’on avait pris l’habitude de voir dans des longs-métrages beaucoup moins subtils…
Mais la performance la plus étonnante de ce film est évidemment celle de Max Baissette de Malglaive, dans la peau de Léo. S’il n’est pas affecté lui-même par du syndrome d’Asperger dans la vraie vie, il a su trouver d’incroyables accents de vérité, notamment dans sa manière de se tenir et de s’exprimer. Il faut le voir arriver sur le terrain de foot encombré de ses bras, de son corps et de tout ce qu’il est. Ou entendre son hilarité mal contenue d’enfant qui n’a presque jamais ri pour comprendre ce que faire une belle composition d’acteur veut dire.
Certains reprocheront peut-être à Monsieur Je-sais-tout un petit manque de rythme, mais ce tempo colle bien au sujet et au lent round d’observation que traversent les deux héros avant de parvenir à s’apprivoiser.
CONCOURS : A gagner 10 invitations pour 2 personnes du 2 au 13 mai 2018 dans l’espace Concours !
Monsieur Je-sais-tout
Réalisé par : François Prévôt-Leygonie et Stéphan Archinard
Avec : Arnaud Ducret, Max Baissette de Malglaive et Alice David
Durée : 1h39
Sortie au cinéma : le 9 mai
Dès : 8-9 ans
Copyright photos : Copyright 2018 WY PRODUCTIONS – GAUMONT – FRANCE 3 CINEMA
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J’ai connu deux personnes qui était atteint de l’autisme,et ce film à l’air très touchant,c’est un film que faut que je voit et essayer de comprendre mieux l’autisme….Merci cordialement .Mr Voyer.