Dans la vie en général et en amour en particulier, il est de bon ton de chercher à combattre ses failles et faiblesses. Et si vous vous en serviez au contraire pour vous vous épanouir à deux ? Petit mode d’emploi.
Lorsque vous cherchez un travail, on vous explique souvent comment faire de vos travers une force. Par exemple de quelle manière valoriser auprès de votre potentiel recruteur une longue période d’inactivité. Eh bien, sachez que cette méthode du « moins » qui devient un « plus » peut aussi s’appliquer à votre couple ! Et que vos imperfections respectives ne sont pas forcément un frein à sa bonne santé. Mieux, elles sont même susceptibles de vous aider à le faire progresser. …
Quand le mécontentement sert d’exutoire
Si vous êtes une vraie grenade dégoupillée, du genre à monter dans les tours à la moindre contrariété et à faire pulser les décibels, ne culpabilisez plus. Mais utilisez dorénavant vos bouffées de ressentiment à bon escient.
Non pas pour pester sur les menus détails du quotidien, type chaussettes qui traînent, qui sont au fond dérisoires, mais pour évoquer les choses qui vous font vraiment souffrir : oui, vous auriez aimé que votre chéri(e) vous soutienne davantage pendant toute la période où votre patron vous a pris comme tête de Turc. Oui, vous détestez quand votre belle-mère fait des commentaires sur votre façon d’éduquer vos enfants. Et non, vous ne vivez pas bien le fait qu’il/elle consacre ses weekends à faire de la moto/à bricoler/à faire du shopping plutôt que de passer du temps avec vous. Histoire que ces peines et amertumes pas toujours clairement exprimées ne viennent pas polluer constamment vos rapports.
En bref, servez-vous de ces explosions pour crever les abcès et évacuer ce qui fait mal. Et pensez à cette phrase du philosophe indien Jiddu Krishnamurti qui dit dans Le livre de la méditation et de la vie « Toute relation est inévitablement douloureuse. Une relation où n’entre aucune tension cesse d’être une relation, elle n’est plus qu’une drogue, un soporifique qui endort confortablement ».
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Une fragilité qui oblige à l’exigence
Si c’est votre sensibilité à fleur de peau qui vous ronge, liquidez de la même façon vos complexes sur cette tendance à l’ascenseur émotionnel. Certes, certains propos ou événements vous bouleversent, voire vous font pleurer quand ils passeraient tout à fait inaperçus chez la majorité des gens. Mais cette vulnérabilité est comme un garde-fou qui doit amener votre partenaire à prendre davantage soin de vous, à ne jamais cesser de vouloir vous préserver, même si vous êtes ensemble depuis des années.
Et inversement, évidemment, puisque votre perception décuplée des choses vous amène normalement à être plus réceptif que la moyenne aux pensées et aux attentes de la personne qui partage votre vie. Hypersensible, OK, mais aussi hyper-empathique !
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De l’art d’être individualiste (avec modération)
Enfin, si c’est votre propension à vous occuper d’abord de votre nombril, de votre délicieux petit-être avant de songer aux besoins de ceux qui vous entourent qui fragilise votre couple, vous avez le droit de devenir un peu altruiste. Mais ne changez pas du tout au tout.
Plutôt que de vous perdre en batailles verbales, incitez plutôt votre compagne ou compagnon à devenir elle-même/ lui-même un peu plus égoïste, à écouter davantage ses désirs, à mobiliser son énergie pour se faire plaisir (à travers un nouveau sport, un hobby, un projet professionnel etc…), autant qu’il/ elle en investit dans votre relation. Car générosité bien ordonnée commence par soi-même !
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