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15 choses à ne pas dire à un enfant ou un ado

Par Marie-Charlotte CLERF - Mise à jour le

Les mots n'ont pas le même impact chez un enfant ou un ado, et chez un adulte. Certains peuvent être destructeurs quand d'autres au contraire augmenteront l'estime et la confiance en soi. Petite liste (non exhaustive) des choses à dire ou ne pas dire à vos rejetons.

Savez-vous que les mots peuvent tuer ou sauver autant que les armes ou que le SAMU ? Pas tuer physiquement bien sûr, mais tuer ou sauver intérieurement la personne qui les reçoit. Tuer la motivation, tuer l’estime de soi, l’amour de soi, l’image de soi, la confiance en soi…. Tuer le sens de l’effort, la capacité à rêver, à se projeter dans l’avenir… Tuer l’envie de grandir, d’être en lien avec d’autres, l’envie d’apprendre…Ou bien les mots peuvent au contraire sauver !

La majorité des adultes peuvent se rappeler d’un jugement qui les a marqué, en positif ou négatif, lorsqu’ils étaient jeunes. Pour que les mots aient un impact positifs sur nos enfants et nos ados, voici 30 jugements à éviter… ou à utiliser sans modération !

15 jugements négatifs à éviter absolument

1. C’est pourtant simple ! Tu n’as pas de cerveau ou quoi ? (Alternative : « Tu as oublié ta tête ? »)

2. Tu es vraiment nul (idiot, débile, faible…)

3. De toute façon, tu ne fais jamais aucun effort !

4. Tu vis sur tes acquis, tu ne travailles pas assez (tu gâches ton potentiel)

5. Mais que vas-tu devenir ? Que va-t-on faire de toi ?

6. C’est trop difficile pour toi ! Tu n’es pas capable, tu n’y arriveras jamais !

7. Tu es trop petit (mauvais, nul, maigre…). Je vais le faire à ta place.

8. J’en ai marre de toi ! Je ne te supporte plus !

9. Je te l’avais bien dit (si tu as eu « cette note », c’est que tu n’as rien fichu)

10. Tu es bien comme ton père (ta mère, ta sœur…) : paresseux (menteur, voleur…), à toujours en faire le moins possible

11. Pourquoi n’es-tu pas comme ta sœur ? Au moins, elle, …

12. 2 verres cassés en 2 jours : tu es vraiment quelqu’un de maladroit… Plus jamais je ne te confierai… (plus jamais je ne te ferai confiance)

13. Ce que tu dis n’a aucun intérêt, vas plutôt ranger ta chambre !

14. Je n’aime pas les enfants méchants !

15. Toi, médecin ? (ingénieur, pilote, astronaute….), tu n’y penses pas ! Avec tes résultats scolaires il convient d’être réaliste.

Que se passe-t-il pour le jeune qui reçoit ces phrases ? Il se sent jugé en tant que personne. Jugé et enfermé dans une boîte étiquetée dont il pourrait ne jamais sortir. Comment être motivé pour l’école, ou pour aider à la maison, si on pense sincèrement qu’on est idiot, paresseux, incapable, inintéressant ? Ne l’oubliez pas : ce que vous pensez de vos enfants, même si vous ne le dîtes pas, crée la façon dont ils se perçoivent… Et leur comportement finit par ressembler à ce que vous attendez (inconsciemment) d’eux…C’est ce qu’on appelle des « prophéties auto-réalisatrices ».

Lire aussi : Aider son ado à s’épanouir

15 expressions positives qui impactent en bien les enfants

1. Crois en toi !

2. Tu as raté cet exercice, pas ta vie.

3. Que peux-tu faire pour rebondir ?

4. Tu es l’enfant que j’ai toujours souhaité avoir. Même si c’est parfois difficile entre nous et que nous devons trouver des ajustements, pour rien au monde je n’en voudrais un autre !

5. J’ai confiance en toi et en tes capacités. Tu as telle et telle qualités, il te reste à développer telle et telle compétences. Sais-tu comment faire ou as-tu besoin d’aide ?

6. Tu sais mieux que moi ce que tu as fait, ce dont tu as besoin, ce qu’il te manque… Veux-tu en parler ?

7. Et toi, qu’en penses-tu ?

8. Je t’aime toi, 24H sur 24, 7 jours sur 7, tel que tu es, quoi que tu fasses, qui que tu deviennes… je t’aime !

9. Tu n’y arrives pas… encore.

10. L’échec est une étape sur le chemin du succès. Que vas-tu changer pour tenter de progresser ?

11. Il faut beaucoup de courage pour tenter encore de…. J’admire beaucoup le fait que tu ne te décourages pas. Et si le découragement te touche, viens m’en parler si tu veux ! Je ne te jugerai pas.

12. Je suis si heureuse que tu sois différent de ta sœur (ton père…) : chacun ses qualités, ses forces… ce que j’aime particulièrement chez toi c’est…

13. Je t’écoute.

14. Je n’ai pas aimé tel comportement. Cela m’a blessée (énervée, attristée…)

15. Crois en tes rêves ! De quoi as-tu besoin pour les réaliser ?

La différence avec les premières phrases est simple : ici, le parent croit en son enfants et l’aime en tant que personne, de manière inconditionnelle. Il sait que son enfant est un trésor porteur de nombreuses qualités et forces. Et qu’avec de l’amour et de l’éducation, il a les capacités de croire en lui et en ses rêves. La vision que le parent lui offre de lui-même n’est ni pessimiste, ni idéaliste. Car les mots ne sont qu’un début. Ensuite il est souhaitable d’avoir une attitude encourageante, qui l’aide à surmonter les difficultés afin qu’il puisse avoir la vie qu’il souhaite. Même si l’on sait bien que tous les chemins sont pavés de difficultés à surmonter, d’échec à traverser.

L’important, c’est de rester positif et bienveillant. Or, quand le parent ne croit pas en son enfant, l’enfant ne peut pas croire en lui.

Lire aussi : Le feedback positif et constructif, la base d’une bonne estime de soi

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  1. Le mot a éviter le plus au monde je crois que c’est « tu m’as déçu.. »

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